L’armée syrienne a réalisé mardi une avancée importante au sud d’Idlib, dans le nord du pays, libérant plusieurs localités des mains des terroristes soutenus par la Turquie.
Appuyées par de lourdes frappes aériennes, les Forces du Tigre, bataillon d’élite de l’armée syrienne, ont commencé leur attaque en prenant d’assaut la petite ville de Hamirat.
Peu de temps après le début de l’offensive, ils ont réussi à percer les lignes de défense des terroristes et à s’emparer de la ville.
Après la reprise de Hamirat, l’armée syrienne s’est tournée vers les villes de Qaratah et Hardane. Les Forces du Tigre se sont rendues maîtres de ces villes après avoir brisé les lignes de défense des extrémistes armés.
L’armée syrienne a depuis ralenti son offensive pour consolider ses positions, pilonnant à l’artillerie les lignes de défense des terroristes retranchés dans le sud-ouest du gouvernorat d’Idlib.
Lundi, l’armée syrienne a repris son offensive dans le nord-ouest de la Syrie après que les extrémistes armés eurent refusé d’honorer un cessez-le-feu de 48 heures négocié par les forces armées russes et turques.
Avec l’expiration de la récente trêve unilatérale de l’armée syrienne à Idlib, la Turquie a engagé d’âpres discussions avec la Russie au sujet de l’instauration d’un nouveau cessez-le-feu de 72 heures pour la fête de l’Aïd al-Fitr. Faut-il y voir une façon de gagner du temps pour Ankara, qui a perdu beaucoup de terrain dans le Nord syrien au terme d’une fulgurante offensive de l’armée syrienne, qui s’est emparée à la fois de Lattaquié, de Ham et du sud d’Idlib ? En effet la Turquie n’a jamais caché son intention de créer une sorte de protectorat dans le nord de la Syrie, où elle implanterait ses propres administrateurs, de sorte à pouvoir s’ingérer dans les affaires de l’État syrien. Cette politique a le plein soutien des États-Unis qui, en agitant de temps à autre l’épouvantail kurde, a largement servi la cause d’Ankara.
Source: Press TV