Les Émirats arabes unis ont refusé d’accuser une partie ou une autre dans l’incident qui s’est récemment produit dans la mer d’Oman, faute de preuves crédibles, a rapporté le site en ligne de la télévision iranienne Press TV.
Cette position a été exprimée ce mercredi 26 juin par Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, le ministre émirati des Affaires étrangères.
« Honnêtement parlant, nous ne pouvons pointer du doigt aucun pays car nous n’avons pas de preuve », a-t-il déclaré, en visite en Russie.
Le jeudi 13 juin, deux explosions distinctes se sont produites contre deux pétroliers norvégien et japonais en mer d’Oman.
« À ce propos, nous avons besoin de preuves précises et convaincantes», a ajouté M. Al-Nahyane devant son homologue russe, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse conjointe. Tout en indiquant que les incidents visant les pétroliers sont des « actes de sabotage ».
Le chef de la diplomatie émiratie a souligné qu’Abou Dhabi ne voulait pas d’escalade des tensions dans la région du golfe Persique.
Interrogé sur l’Iran, il a appelé les pays de la région à devenir des partenaires de l’accord nucléaire, selon l’agence russe Sputnik.
Cette nouvelle position émiratie se démarque des anciennes positions de cet émirat qui étaient franchement belliqueuses, exhortant vers une offensive américaine contre l’Iran.
Elle intervient dans un moment où le président américain Donald Trump a fait part qu’il n’allait pas lancer de guerre contre la République islamique d’Iran, quand bien même ce dernier a abattu un drone américain super sophistiqué qui survolait son sol.
POur sa part, M. Lavrov a fait part de la volonté de son pays de persuader Washington et Téhéran d’entamer un dialogue pour la crise entre eux.
« Nous allons convaincre nos collègues iraniens et nos collègues américains de s’éloigner de cette caractéristique dangereuse et de commencer à organiser leurs contradictions via un dialogue civilisé . Ce qui veut dire qu’il faut mettre un terme à la politique des ultimatums, des sanctions et de chantage », a-t-il précisé. Selon lui, le dialogue en vue du règlement de la solution dans le Golfe devrait se baser sur le respect mutuel et surtout pas sur fond de sanctions américaines. « Les conditions des USA pour la reprise du dialogue avec l’Iran mènent à son échec avant même qu’il ne soit entamé, surtout avec le sanctions américaines imposées aux différents secteurs iraniens », a conclu M. Lavrov, selon Sputnik
Source: Divers