Les terroristes qui ont attaqué la base aérienne militaire russe Hmeimim, dans le sud-ouest de Lattaquié en Syrie, ont utilisé des missiles de fabrication américaine, a annoncé le vendredi 19 juillet le site russe Avia.Pro, se référant aux informations communiquées par des médias et les réseaux sociaux. « Des sources ont rapporté que la dernière attaque contre Hmeimim a eu lieu dans la nuit. L’un des missiles a atterri à proximité des installations militaires russes. Mais pour le moment, ni l’information ni la présumée attaque sur la base aérienne de Hmeimim n’ont été commentées par la partie russe », rapporte Avia.Pro.
« D’autre part, considérer que des missiles sol-sol de fabrication américaine ont été utilisés pour attaquer la base aérienne russe de Hmeimim, suscite de vives inquiétudes. D’autant plus que la Russie dénonce les États-Unis d’être impliqués dans les attaques contre sa base », ajoute cette source.
Ces dernières semaines les terroristes ont utilisé à des dizaines de reprises des drones d’attaque pour tenter de bombarder la base aérienne de Hmeimim, près de la ville côtière de Jableh et surtout de viser les appareils qui y sont stationnés. Ces assauts ont été fréquemment repoussés par les forces armées russes. N’empêche que la situation devient grave, les États-Unis et leurs alliés ayant visiblement décidé pour une confrontation plus directe.
L’agence de presse Anna a publié vendredi une nouvelle vidéo montrant l’armée de l’air russe bombarder les positions terroristes lors d’une offensive de ces derniers dans le gouvernorat de Hama.
« Le 18 juillet, des groupes terroristes préparaient une puissante offensive contre les positions des forces syriennes situées dans le village de Kessabiya dans le nord de Hama.
Largement appuyés par l’armée turque et les parties otaniennes, les terroristes ont envoyé des munitions et des renforts au front. Ils envisageaient d’utiliser des missiles de type « Elephant ». Mais leurs préparatifs ont été observés depuis le ciel et des frappes aériennes ont été lancées contre eux par la Russie », a rapporté Anna News.
Mais qu’est-ce qui passe au juste?
À Deir ez-Zor tout comme à Deraa, les États-Unis et Israël travaillent sur la réouverture du front de combat anti-syrien.
Cette semaine, une attaque terroriste contre la police militaire russe a eu lieu à Deraa tandis que des attaques aux missiles ont visé les zones d’habitation toujours dans cette même province stratégique et limitrophe à la Jordanie que l’armée syrienne a libérée en été 2018 et avec l’appui de la Russie qui a évité, une grande effusion de sang en poussant les terroristes et Israël à se désarmer et à se rendre à bord des bus verts à Idlib.
La Jordanie a contribué à ce succès et depuis, les USA font tout pour empêcher une reprise et une normalisation entre Damas et Amman.
Quant à Deir ez-Zor, la contrebande du pétrole syrien organisée depuis le début de la guerre par les USA, la Turquie et Israël a pris cette semaine une allure officielle, un Israélien ayant été placé à la tête du réseau de contrebande pour aider les FDS et Daech dans leur entreprise. Et ceci sur fond d’une reprise de l’entrainement des terroristes par les formateurs US à al-Tanf.
« La pression occidentale est trop lourde à Idlib et les États-Unis, l’OTAN et la Turquie ne cessent de raviver le front en armes et en terroristes. Israël met de son côté la pression en apportant un appui logistique et cybernétique plutôt axé sur la base aérienne et le système de défense antimissile russe. Dans ce contexte il est fort possible que la Russie fasse appel au Hezbollah et ce serait là une première fois sans doute », estime Hadi Mohammadi l’expert des questions internationales.
Source: Avec PressTV