Un ancien chef militaire de l’Armée syrienne libre, coalition de milices ayant combattu le gouvernement syrien a révélé que les Etats-Unis planifient pour déployer quelques 65.000 miliciens sur la frontière entre la Syrie et l’Irak.
Selon le journal à capitaux qataris al-Aarabi al-Jadeed, c’est Abou Anas al-Hariri qui a dévoilé ce fait. Il a un certain moment dirigé dans le sud syrien un groupuscule soutenu par la cellule MOK gérée par les USA depuis la Jordanie.
Selon lui, les Américains entrainent les milices Jaïsh al-Maghawir, Forces Ahmad alAbdo et Ossoud al-Charkiyat dans la zone syrienne connue sous l’appellation 55, à partir de la base al-Tanf qui est occupée par leurs forces.
« Elles devraient défendre les intérêts américains », a précisé Hariri, selon lequel la plupart des chefs de ces groupuscules se trouvent en Jordanie, où ils subissent les formations nécessaires et prennent les instructions.
« Des forces supplémentaires seront entrainées jusqu’à ce que leur chiffre atteigne les 65.000 combattants pour les déployer à la frontière avec la Syrie. De plus une force militaire sera mise sur pied pour affronter l’Iran dans l’avenir le cas nécessaire. En général, une coalition de groupuscules est créée pour être affilée à la cellule des opérations américaines, comme a fait la Russie dans le sud avec le groupe les Jeunes sunnites », a-t-il ajouté.
Selon lui, « ces forces seront une copie des Forces démocratiques libres », en allusion à la milice kurde qui œuvre dans le nord et le nord-est syriens.
« Mais elles n’auront pas de commandement central réel ou de projet politique indépendant. Elles ne disposeront d’aucune autonomie loin des ordres de la base d’al-Tanf. Elles ne devraient pas non plus perdurer car leur mission est temporaire et sera limitée à certains objectifs bien définis », a-t-il poursuivi.
Ces velléités américaines illustrent manifestement leurs appréhensions de cette frontière syro-irakienne qui permet le lien entre les quatre pays de l’axe de la résistance, en l’occurrence l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban.
Hariri a aussi dévoilé que de bonnes relations unissaient les Etats-Unis à certaines factions militaires syriennes dans le nord à l’instar de Jaïsh al-Ezzat.
Source: Divers