Aveu d’échec après 4 années de guerre contre l’un des pays les plus pauvres de la planète, les États-Unis voudraient préparer des négociations entre leur allié régional saoudien et l’organisation yéménite Ansarullah, leur ennemi régional, en vue de parvenir à un cessez-le-feu au Yémen.
Ce projet américain n’a pas encore fait l’objet d’une déclaration officielle. Il a été révélé par le Wall Street Journal, à la foi de sources bien informées à Washington, sans révéler leur nom.
Selon le journal américain, le gouvernement américain se prépare à négocier directement avec Ansarullah et cherche à inciter Riyad à tenir des pourparlers secrets avec ce groupe.
Il est clair que les Américains ont pris le devant de cette décision de leur premier dialogue direct avec la partie yéménite, pour sauver la face de Riyad pour qui la guerre lancée contre ce pays a été un échec notoire, malgré un déséquilibre des forces qui était considérablement en sa faveur.
Mais le dernier mot, celui du consentement, revient toutefois à Ansarullah, dont les attaques ont connu ces derniers jours une recrudescence inédite contre le sud de l’Arabie saoudite.
En l’espace de trois jours, elle a tiré 20 missiles. C’est sa plus grande frappe au missile contre le sud saoudien, 10 missiles lancés contre Jizane, rapporte Press TV. 5 missiles de type Zelzal-1 ont été dépêchés contre une base saoudien à Najrane.
Selon le rapport de la chaîne de télévision yéménite proche d’Ansarullah, Al-Masirah, les unités balistiques yéménites ont tiré, mardi 27 août, deux missiles Zelzal-1 contre un rassemblement des mercenaires dans la région de Taybat al-Ism, près de Najran, faisant plusieurs morts et blessés.
Le lundi 26 août, elle en avaient tiré trois sur des positions des mercenaires de la coalition saoudienne à l’est et à l’ouest de la région de Jabal al-Nar à Jizan dans le sud-ouest de l’Arabie saoudite. Ce mercredi 28 août, plusieurs positions de l’armée saoudienne dans cette zone sont en totale débandade.
Mardi, un nouveau missile le Qassem s’était abattu sur les positions de l’armée saoudienne, toujours à Najrane.
Source: Divers