Les forces armées yéménites qui comptent dans leurs rangs les combattants des Comités populaires d’Ansarullah et des unités de l’armée ont annoncé une opération de grande envergure qui se déroule depuis 72 heures sur l’axe de la province saoudienne de Najrane, au nord du Yémen, au cours de laquelle des centaines de kilomètres carrés ont été libérés.
Les forces armées ont lancé une opération militaire de grande envergure baptisée « Victoire de Dieu » sur l’axe de la province saoudienne de Najrane, a révélé le porte-parole des forces armées le général Yahia Sarii.
Selon lui, cette opération militaire est « la plus importante opération de leurre » depuis le début de l’offensive de la coalition saoudienne en 2015.
« 3 brigades militaires des forces de l’ennemi sont tombées entièrement. Des centaines de véhicules et de blindés ont été récupérés de l’axe de Najrane… De grandes quantités d’armement ont été saisies”, a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « des centaines de kilomètres carrés ont été libérés,… et des milliers d’officiers et de soldats ont été faits prisonniers, dont des centaines de saoudiens ».
« Nous nous comportons avec ces prisonniers en fonction des principes de la religion, des habitudes et des traditions yéménites et de la morale humanitaire », a-t-il tenu à signaler, précisant que les forces yéménites œuvrent pour les protéger des raids aériens de la Coalition saoudienne.
Ont participé à l’opération lancée depuis 72 heures, l’unité balistique, celles de la force aérienne des drones, ainsi que des brigades de l’infanterie.
« L’opération se poursuit selon un plan bien dessiné, et nous annoncerons dans des points de presse ultérieurs ses résultats et les détails de ses étapes », a conclu M. Sarii.
Ce samedi, le Gouvernement de salut national yéménite a rejeté la proposition de l’Arabie saoudite d’établissement un cessez-le-feu partiel au Yémen affirmant qu’il n’acceptera pas moins d’une cessation complète de l’agression et du blocus imposé par l’Arabie saoudite.
Cette position a été exprimée par Dayfallah al-Chami le porte-parole de ce gouvernement dont le siège se trouve dans la capitale Sanaa, selon l’agence de presse iranienne Fars News.
Evoquant les informations de presse américaine, notamment celles du New York Times, et qui ont fait état que Riyad a accepté un cessez-le-feu partiel, M. Machat l’a qualifié de « manipulation destinée à échapper aux pressions internationales et humanitaires qui refusent la poursuite de l’offensive ».