Le Vatican a protesté, le mercredi 20 novembre, contre la décision des États-Unis de ne plus considérer comme illégales les colonies israéliennes en Cisjordanie et l’est d’AlQuds, rejoignant ainsi de nombreuses critiques sur le plan international.
«Le Saint-Siège réitère sa position sur la solution des deux États pour deux peuples, seule manière de parvenir à une solution définitive à ce conflit de longue date», dit le communiqué envoyé mercredi.
Aucune mention directe des États-Unis dans le texte, qui dénonce cependant des «décisions récentes qui risquent de compromettre encore davantage le processus de paix israélo-palestinien et la déjà fragile stabilité régionale».
Dans son communiqué, le Vatican rappelle qu’il soutient le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité, mais «à l’intérieur des frontières reconnues par la communauté internationale».
Tout en ajoutant que «le même droit appartient au peuple palestinien, qui doit être reconnu, respecté et appliqué».
Le pape François, qui est arrivé mercredi en Thaïlande avant une visite au Japon, n’a pas abordé pour le moment cette question.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré lundi que «l’établissement de colonies israéliens en Cisjordanie n’est pas en soi contraire au droit international». L’annonce américaine a suscité la réprobation d’une bonne partie de la communauté internationale, en particulier des Nations Unies, de l’Union européenne et de la Ligue arabe.
En visite mardi dans une colonie israélienne du Gush Etzion, près de la ville palestinienne de Bethléem, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit «très ému».
Source: Avec AFP