Lors d’une visite à Bahreïn le 23 novembre, Florence Parly a évoqué un «désengagement» américain au Moyen-Orient. Ces propos ont interpellé un général américain qui a fait par la suite une annonce importante concernant la situation dans la Golfe.
«Nous avons assisté à un désengagement progressif et délibéré des États-Unis», a-t-elle déclaré lors de la 15e édition de la conférence annuelle sur la sécurité Manama Dialogue.
Sur cette même lancée, elle a évoqué les attaques de pétroliers qui ont augmenté les tensions dans le Golfe.
«Quand l’attaque de navires est restée sans réponse, le drone a été abattu. Lorsque cela est resté à son tour sans réponse, d’importantes installations pétrolières ont été bombardées. Où est-ce que cela s’arrête? Où sont les stabilisateurs?», s’est-elle interrogée.
Réaction du chef du commandement central américain
Le chef du commandement central américain, le général Kenneth McKenzie, également présent à cet événement, a répliqué à la ministre française.
«Je ne suis pas d’accord avec cette théorie de l’abandon ou de la fuite. Nous avons un porte-avions sur place, nous avons renforcé l’Arabie saoudite, nous avons envoyé d’autres forces», a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la région dans les intérêts états-uniens.
Dans sa réponse, le responsable militaire américain faisait référence à l’arrivée dans le détroit d’Ormuz du porte-avions USS Abraham Lincoln.
Selon l’AFP, les États-Unis comptent toujours quelque 60.000 soldats dans la région, y compris à Bahreïn, siège de la 5e Flotte.
Source: Avec Sputnik