Les partisans du président américain Donald Trump ont menacé de guerre civile pour le protéger des menaces de procès et de destitution qui sont brandies contre lui par les Démocrates.
« Au cas où les Démocrates arrivent à isoler le président, nous verrons l’éclatement d’une guerre civile qui risque de diviser notre pays et que nous ne pourrons maitriser », avait averti le président en personne, le 29 septembre dernier sur sa page twitter, rapporte le site web de la télévision libanaise al-Mayadeen TV.
Depuis, s’est formé un groupe de près de 24 mille membres baptisé « Les gardiens du Serment », qui s’est mis à se préparer au jour fatidique.
« Nous sommes au seuil d’une guerre civile qui sera féroce. Le courant de Droite ne voue aucune confiance ni aucun respect pour toute action émanant de la Gauche et qui sera illégitime ».
L’ancienne vice-ministre de la Justice pour les affaires de Sécurité nationale, Mary McCord, a mis en garde contre l’insouciance à l’encontre de la Droire armée et sa marginalisation .
« Ce serait une folie de négliger et de sous-estimer imprudemment la force et l’efficacité des déclarations de Trump appelant les milices voyous à se préparer à agir, en particulier si la décision de sa destitution est prise ».
McCord a ajouté que la milice des Gardiens du Serment comprend dans ses rangs d’anciens soldats qui ont une expérience sur les champs de bataille, ainsi que des policiers.
Elle rapporte que ses éléments ont évoqué récemment l’heure zéro. « Tout ce que nous attendons est un signal du président, et nous répondrons à son appel », ont-ils clamé, toujours selon Mme McCord. Ils ont aussi posté vidéo avec leur arme militaire préférée, le fusil d’assaut AR-15, ou le M16.
Un rapport de le Bureau de l’Alcool, du tabac , des armes à feu et explosifs a révélé a l’issue d’une étude effectuée ces derniers temps que le peuple américain possède quelques 423 millions pièces d’armements et des milliards de magasins de munitions, dont 17,7 millions d’armes automatiques modernes AR-15 et Kalachnikov 47.
Le président américain Donald Trump a été mis en accusation le mercredi 18 décembre par la Chambre des représentants pour « abus de pouvoir » et « entrave à la bonne marche du Congrès » dans l’affaire ukrainienne.
La procédure n’est en effet pas terminée. La date et le déroulement de son procès en destitution, qui sera mené par le Sénat à majorité républicaine et qui devrait lui assurer un acquittement, restent incertains.
Source: Divers