Un reportage télévisé israélien s’est penché sur l’arsenal des missiles et des roquettes que posséderait la résistance palestinienne dans la bande de Gaza et qui serait dans totalité en provenance de l’Iran. Il s’intéresse à la manière dont ils seraient transférés depuis ce pays puis travailléssur place pour être en mode d’action.
Réalisé par Canal 12, à la foi d’une source sécuritaire israélienne sous le couvert de l’anonymat, ce programme véhicule des informations qui ne sauraient être entièrement crédibles. Pour la simple raison que leur obtention n’est pas à la portée des différents protagonistes israéliens. Une bonne partie de ces informations relèverait donc de la spéculation et des prévisions basées sur l’observation des missiles en Iran et de ceux qui s’abattent sur les colonies israéliennes en cas de conflit.
Le reportage rapporte aussi qu’Israël surveille de près les activités de sophistication et d’amélioration de ces projectiles en observant les tests effectués par le mouvement de résistance palestinien Hamas et les autres factions.
Selon la source qu’il consulte, le Hamas disposerait d’un système de missiles sophistiqué qui comprendrait des ingénieurs, des chimistes, des diplômés qui travaillent dans leur perfectionnement, ainsi que des ouvriers professionnels qui travaillent dans l’industrialisation.
Il posséderait aussi un appareil de simulation pour des tests de tirs de missiles et des opérations de calculs travaillant sur les portées éventuelles. Ce dispositif serait aussi capable de former des cellules de tirs de missiles avec le même procédé.
La plupart de ces projectiles seraient des missiles lourds dont les missiles iraniens que les Gardiens de la révolution islamique en Iran envoyaient vers la bande de Gaza. La source cite entre autre le M-75 qui n’est autre qu’une réplique locale faite par le Hamas du missile iranien Fajr-5, dont la portée peut atteindre 75 km et la charge explosive 90kg.
Toujours selon le responsable israélien sous le couvert de l’anonymat, les missiles palestiniens sont en provenance de l’Iran où, d’après lui ce dernier les fabrique de façon à ce qu’ils soient facilement démontés afin de les faire passer divers plusieurs moyens vers la bande de Gaza. Une fois arrivés là-bas, le Hamas se charge de leur assemblage avant de les transposer dans les dépôts souterrains où devraient aussi se trouver les plateformes à partir desquelles ils seront tirés.
C’est de cette façon qu’ont été infiltrés les missiles Fajr 3 et 5, le M-302 dont la portée de certains peut atteindre les 200 km, croit savoir l’émission israélienne.
Elle avance ausisi que la production de ces missiles se veut de prendre en considération trois règles, baptisées « le triangle dorée »: la nécessité qu’ils puissent menacer par leur frappe de feu le plus grand nombre d’israéliens, le fait qu’il puissent être les plus grands possibles et le fait qu’ils soient les plus précis possibles, tout en se devant de franchir le système antimissile du Dôme d’acier.
A savoir que le chiffre des missiles à Gaza n’est pas une exclusivité en soi. En est une la production de divers types de missiles, activés à distance via un remote ou un timing. De même les plateformes peuvent être chargées de plusieurs missiles souterrains capables de tirer à propulsion sans arrêt.
De même, estimant que le fait de posséder et de préparer quelque 10 mille missiles relève du normal, canal 12 rapporte que ce qui importe est la manière de les tirer sur plusieurs rafles de feu intensives, sous le contrôle des éléments du Hamas qui peuvent eux-mêmes fixer leur rythme de tirs ce qui dépend considérablement du nombre de plateformes qu’il possède.
Et il semble que le Hamas en possède assez.
Toujours selon Canal 12, le mouvement de résistance palestinien aurait recruté des milliers pour travailler dans ce domaines et sur plusieurs sites : à commencer par l’infiltration des équipements de production, en passant par la fabrication des missiles sous la supervision des ingénieurs et jusqu’à la phase finale qui consiste à les transporter vers les dépôts souterrains.
Il aurait aussi pris soin de séparer les lignes de production, installant certaines d’entre elles dans le sous-sol pour ne pas être repérées par l’armée israélienne.
Il y aurait des dépôts de fabrication souterrains dans toutes les régions de la bande de Gaza ainsi qu’un réseau de passages souterrains qui permet la circulation des personnes et des missiles.
S’agissant des plateformes de tirs, elles seraient conçues de sorte que les forces aériennes israéliennes ne puissent pas les endommager ou les détruire. Certaines d’entre elles seraient formées de plusieurs étages dont une seulement serait visible. Et les combattants du Hamas peuvent en tirer les missiles d’un seul ou de plusieurs coups.
Toujours selon le reportage israélien dont la crédibilité demeure suspecte, le Hamas et le Jihad islamique posséderait quelque 20 mille missiles et roquettes. Ils peuvent en tirer entre 500 et 600 par jour en cas de conflit.