L’Envoyé spécial pour le Yémen, Martin Griffiths, a informé, jeudi 12 mars, le Conseil de sécurité par visioconférence de la situation dans le pays.
Il a prévenu que les parties au conflit vont, soit pousser le Yémen vers une désescalade et reprendre le processus politique, soit, a-t-il dit craindre, mener le pays vers encore plus de violences et de souffrances, ce qui rendra encore plus ardue la voie vers la table des négociations.
Il a indiqué que l’escalade militaire la plus alarmante a eu lieu dans la province d’Al Jawf.
Le Sous-Secrétaire général par intérim aux affaires humanitaires a aussi pris la parole. M. Ramesh Rajasingham a indiqué que la résurgence des combats souligne l’urgence des cinq questions prioritaires: protection des civils et respect du droit international humanitaire; accès et acheminement humanitaires; financement des opérations humanitaires de l’ONU; économie yéménite; et progrès vers la paix.
Les forces yéménites ont conquis le 1er mars, la ville de Hazm, la capitale de la province stratégique al-Jawf, située à l’est du pays.
L’Arabie a dépêché des dizaines de véhicules militaires vers la province de Jawf, dans le but de stopper la progression de l’armée yéménite et d’Ansarullah.
Ryad a dépêché des centaines de mercenaires des régions de Maareb et Chabwa vers Jawf.
Des sources tribales ont assuré au quotidien libanais AlAkhbar que « plus de 70 % de la superficie de Jawf est actuellement sous le contrôle des forces yéménites ».
Sources: AlManar + Site de l’ONU