Les Brigades du Hezbollah irakien, publient une déclaration dans laquelle elles souligne que » le président de la République est responsable des complications politiques en Irak », ajoutant qu’ »elles ne permettront pas la nomination d’aucune personnalité ou gouvernement qui « comprend des instructions suspectes » ».
Les Brigades du Hezbollah en Irak ont publié un communiqué déclarant que « le processus politique subit des complications majeures résultant de la violation délibérée de la constitution par le président de la République, et son maire ignorant le droit de la majorité de nommer le Premier ministre ».
Les Brigades ont ajouté qu' »elles n’autoriseraient pas le passage d’une personnalité qui ne respecterait pas les normes qu’elle a fixées, et qu’elles auraient « une position claire et ferme contre toutes tentatives d’imposer un gouvernement qui détient des instructions suspectes envers qui le peuple n’a pas congiance ou pire qui reprénterait une menace pour nos principaux problèmes ».
Les Brigades ont renouvelé leur position « fondées sur des principes et claires dans notre soutien à l’État et à sa souveraineté, et nous traiterons avec le prochain gouvernement dans ces cadres fixes ».
Sur la question des armes, le Hezbollah irakien a déclaré que « ce dossier sera traité sur la base de l’adoption sérieuse par le gouvernement du retrait des forces étrangères d’Irak, et nous sommes certains qu’il n’y a pas de menaces directes des gangs de l’Etat islamique », qui « établit un mécanisme approprié pour la conservation des armes des brigades sous la supervision du gouvernement, sachant que ces armes ne seront utilisése qu’en cas de besoin. »
Dimanche, des sources d’Al-Mayadeen ont rapporté que » les forces chiites avaient discuté de la possibilité de s’accorder sur un susbtitut au Premier ministre désigné Adnan Al-Zarfi ».
Plus tôt, le chef du bloc « Al-Fath » au parlement irakien, Muhammad al-Ghabban, avait appelé le président irakien Barham Saleh à annuler la nomination d’al-Zarfi à la tête du gouvernement.
Les factions de la résistance irakienne ont annoncé « leur position inébranlable et fondée sur des principes en refusant de laisser passer le candidat du renseignement US Adnan al-Zorfi », avertissant « le président de la République que la nomination d’al-Zorfi viole la volonté des manifestants et de celle de la haute réference religieuse ».
Les factions irakiennes ont déclaré que « présenter un candidat controversé accusé de corruption est une menace pour la paix civile et nous ne le permettrons pas », exprimant sa condamnation « aux forces parlementaires de soutenir un tel agent » selon ses termes.
Source: Sputnik