Le président de la République, Michel Aoun, a indiqué lundi 27 avril lors de la réunion ministérielle et administrative tenue à Baabda que la lutte contre la corruption était inévitable, notant que la reforme constitue un choix stratégique auquel il ne renoncera point.
« Cependant, la réforme commence par s’attaquer aux ravages dont le régime libanais souffre et affectent négativement le projet de création de l’Etat avec toutes ses composantes souveraines, en particulier en présence d’une crise économique, monétaire et économique héritée et complexe qui s’est aggravée avec la pandémie de Coronavirus’, a-t-il ajouté.
« Le fléau le plus dangereux est la corruption, qui est un fléau sociétal international, qui traverse les frontières et les continents, et ne se limite pas aux pays. Il est étroitement et directement liée à un effondrement complet ou partiel de la paix des valeurs dans les sociétés qui en souffrent », a-t-il expliqué.
« Mais, il est impératif de s’attaquer et de combattre le fléau de la corruption dans les pays où la loi et la logique de la responsabilisation et de la responsabilité prévalent dans chacun d’eux, tout en soulignant que toute réponse à ce fléau ne peut être circonstancielle, partielle, sélective ou discrétionnaire, de sorte que nous tombons dans le tabou le plus dangereux de l’inégalité de la responsabilité », a-t-il ajouté.
Evoquant plusieurs facteurs nécessaires à la réussite du processus de la lutte contre la corruption, le président a affirmé que la lutte contre la corruption est un choix stratégique auquel il ne renoncera point.
Source: ANI