Quatre équipes d’investigation, mandatées par le ministère de la Défense iranien, l’état-major interarmes, l’armée ainsi que la marine iranienne travaillent depuis 48 heures sur les circonstances du tragique « tir ami » qui a coûté la vie à 19 membres de l’équipage de la corvette Konarak, alors qu’il appareillait en mer d’Oman non loin de Khark, lors d’un exercice militaire le 10 mai.
Un missile de croisière antinavire Nasr d’une portée de 35 kilomètres a été tiré depuis la frégate Jamaran et a percuté le Konarak de classe Hendijan.
Le ministre iranien de la Défense a affirmé mardi 12 mai à la presse que le travail d’investigation, bien complexe, n’écartait plus aucune hypothèse : erreur humaine qui aurait dévié le Konarak à hauteur de seize miles de son trajectoire l’exposant ainsi au tir du puissant missile de croisière Nasr ou alors une erreur de ciblage automatique de la part du missile ou de l’opérateur.
Une autre hypothèse devrait être envisagée, estime le site francophone de la télévision iranienne Press TV, celle d’une attaque électronique contre le système de tir de missile de croisière iranien.
Cette éventualité avait été suggérée lorsque un avion de ligne ukrainien a été détruit en plein air par un tir iranien, le 8 janvier, juste quelques heures après la frappe au missile balistique de l’Iran contre la base américaine d’Aïn al-Asad, en riposte à l’assassinat du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution, le général Qassem Soleimani.
L’expertise iranienne devrait tirer au clair si oui ou non il y a eu aussi une attaque électronique, conclut Press Tv
Source: Avec Press Tv