Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a été désavoué par des employés de son entreprise pour avoir refusé de sanctionner des propos polémiques du président américain Donald Trump, un phénomène rare dans la Silicon Valley.
« Mark a tort, et je vais m’efforcer de le faire changer d’avis en faisant beaucoup de bruit », a tweeté dimanche 31 mai Ryan Freitas, directeur du design pour le News Feed (fil d’infos) de Facebook.
Lundi, le mouvement a pris de l’ampleur avec une grève en ligne par plusieurs salariés, dont Sara Zhang, qui déclare sur Twitter: « Nous devons faire face au danger, pas rester à couvert. »
« La décision de Facebook ne pas agir sur des publications qui incitent à la violence ignore d’autres options possibles pour assurer la sécurité de notre communauté », remarque-t-elle.
A l’origine, deux interventions sans précédent de Twitter la semaine dernière. La plateforme a d’abord signalé deux tweets du président américain sur le vote par correspondance avec la mention « vérifiez les faits ».
Dans une publication sur son profil, il dit condamner à titre « personnel » la « rhétorique clivante et incendiaire » du président, mais n’entend pas supprimer les messages, au nom de la liberté d’expression et de l’intérêt du public à s’informer.
« Je sais que beaucoup de gens sont mécontents (…), mais notre position est de faciliter le plus d’expression possible, à moins d’un risque imminent d’atteinte aux autres ou de dangers tels que décrits dans notre règlement », a-t-il précisé.
Source: Avec AFP