Des équipes techniques se tenaient prêtes samedi à entrer dans la zone Wadi Barada, occupée conjointement par le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie et l’Armée syrienne libre (ASL), milice soutenue par la Turquie.
Selon la télévision d’Etat syrienne, ces équipes de maintenance sont arrivées à la périphérie de la zone située à quelque 15 km au nord-ouest de Damas.
Elles devraient y effectuer des travaux pour rétablir l’approvisionnement en eau à la capitale syrienne. Damas accuse les miliciens d’avoir volontairement détruit les infrastructures, alors que ces derniers disent qu’ils ont été ravagés par les combats.
l’Onu qui a indiqué que cinq millions et demie d’habitants de la capitale sont durement touchés, a qualifié les privations d’eau imposées aux civils de « crime de guerre ».
Une source proche du gouvernement syrien a indiqué qu’un cessez-le-feu temporaire a été conclu par les Russes pour permettre les réparations, même si le retour à la normale pour l’approvisionnement en eau de la capitale pourrait prendre des jours.
Les combats à Wadi Barada font rage depuis que l’armée syrienne et ses alliés y ont lancé un assaut le 25 décembre dernier, trois jours après que les rebelles ont coupé l’eau à Damas.
L’entrée en vigueur le 30 décembre d’une trêve parrainée par la Russie, allié du pouvoir syrien et la Turquie soutien des rebelles n’a pas eu d’impact sur les combats. Sachant que le cessez-le-feu conclu n’implique pas les groupes inscrits sur la liste noire onusienne, dont le front al-Nosra et Daesh.
L’ASL qui occupe cette région conjointement avec le Nosra assure que ce dernier ne s’y trouve pas, alors que les dirigeants de la milice d’Al-Qaïda assurent le contraire.
Sources: AFP, Al-Manar