La pandémie de coronavirus suit le même scénario que celle de la grippe espagnole il y a un siècle, affirme un immunologiste russe. Il estime qu’avec des mesures restrictives strictes, elle pourrait prendre fin en deux semaines.
D’après la pandémie de grippe espagnole qui s’est déroulée il y a 100 ans, on peut supposer comment le coronavirus va se développer, affirme l’immunologiste et allergologue Vladimir Bolibok. Selon lui, cela dépend encore beaucoup de l’immunité collective.
«La pandémie espagnole a eu trois vagues: le printemps, puis hiver-automne, et après l’été à nouveau automne-hiver», explique-t-il, indiquant que la deuxième vague était la plus forte. «Aujourd’hui, rien n’a changé, l’immunité collective était nulle au début de l’infection, donc la vague a déferlé comme prévu».
Son avis rejoint celui de Vladimir Tchoulanov, spécialiste des maladies infectieuses au ministère russe de la Santé, lequel a affirmé que ces deux pandémies avaient des «caractéristiques communes de propagation», précisant toutefois que le potentiel épidémique du nouveau coronavirus était plus élevé.
Vaincre le Covid en deux semaines
M. Bolibok estime que si des mesures restrictives strictes sont introduites, l’épidémie de coronavirus pourrait prendre fin en deux semaines.
«Dans tout manuel d’épidémiologie, il est écrit que si vous séparez les personnes infectées et les mettez en quarantaine stricte, l’épidémie s’arrête parce que le virus ne peut pas exister dans le corps humain pour toujours», rappelle-t-il.
«Si toutes les personnes restent enfermées dans leur logement et que personne ne va nulle part, l’épidémie prendra fin en deux semaines», assure-t-il. Il reconnaît toutefois qu’il est difficile de pleinement faire appliquer cela dans la pratique.
Source: Sputnik