Le vice-secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a affirmé, samedi 21 novembre, que « les justifications avancées pour avorter l’audit juricomptable de la situation financière de la Banque du Liban (BDL) sont inacceptables. La dissimulation de la situation à la BDL risque de mener à une dégradation plus importante ».
Dans un communiqué, le dignitaire a appelé les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, à prendre des mesures suite à la résiliation du contrat d’audit.
Cheikh Qassem a insisté sur « la nécéssité de l’audit. Il ne faut pas céder face à l’échec et aux obstructions…Il est inutile de se jeter les responsabilités ».
Rasion pour laquelle, le numéro deux du Hezbollah a appelé à réaliser cet audit via trois voies :
1-« Le gouvernement doit prendre les mesures nécessaires pour garantir l’audit lors d’une réunion exceptionnelle.
2-La justice doit contraindre la Banque à faire l’essentiel faute de quoi elle sera soumise à des sanctions.
3-Le parlement doit approuver une loi urgente pour surmonter tous les prétextes entravant l’audit ».
Et de conclure : « la nécessité d’agir à partir ces trois axes pour réaliser l’audit qui constitue la clé de la solution de la crise au Liban ».
Rappelons que le cabinet d’audit international Alvarez & Marsal a mis fin vendredi 20 novembre au contrat signé avec l’Etat libanais en vue d’un audit juridique crucial de la banque centrale pour déterminer les fraudes, faute d’accès à l’ensemble des informations requises, a annoncé la présidence libanaise.