L’armée américaine a déclaré le samedi 21 novembre que son bombardier 52H Stratofortress avait quitté la base aérienne dans le Dakota du nord en direction du Moyen-Orient.
Dans une déclaration, le Commandement central de l’armée américaine a qualifié la mission de l’avion de «longue», notant que son objectif est de «dissuader toute agression et de rassurer les partenaires et les alliés des USA».
Le Commandement central a également indiqué clairement que « les États-Unis ne cherchent pas à provoquer de conflit, mais restent déterminés à répondre à toute urgence dans le monde », soulignant leur « engagement à préserver et à protéger la liberté de navigation et les échanges commerciaux dans toute la région ».
« La mission en cours démontre la capacité de l’armée américaine à déployer une puissance aérienne de combat, n’importe où dans le monde et en peu de temps, et à s’intégrer dans les opérations du commandement central pour aider à maintenir la stabilité et la sécurité régionales », a-t-il ajouté dans le communiqué.
Le lieutenant-général Greg Guillot, commandant de la neuvième force aérienne de l’US Central Air Force, a déclaré que la mission du bombardier de l’US Air Force « met en évidence les capacités fortes et diverses de l’US Air Force qui peuvent être rapidement mises à disposition dans la zone de commandement central ».
« La capacité de déplacer rapidement les forces à l’intérieur, à l’extérieur et autour du théâtre sur le terrain pour prendre le contrôle est la clé pour dissuader toute agression potentielle », a ajouté Gwelt.
Il est à noter que lors d’une réunion en présence du président américain Donald Trump, du vice-président Mike Pence, des secrétaires d’État et de la Défense par intérim et du président des chefs d’état-major interarmées, le président américain a soulevé sur la possibilité d’une action militaire contre le site nucléaire iranien dans les semaines à venir.
Le New York Times a révélé dans son article que les conseillers de Trump l’avaient découragé de le faire « car cela pourrait facilement dégénérer en un conflit plus large dans les dernières semaines de sa présidence ».
Le même journal rapporte toutefois que les responsables du département américain de la Défense (Pentagone) n’excluent pas le lancement « d’opérations ouvertes ou secrètes du président Donald Trump contre l’Iran, ou contre d’autres adversaires durant ses derniers jours au pouvoir ».
Deux responsables de la Maison Blanche ont confié que les mesures entreprises par Trump ont commencé par le renvoie du secrétaire à la Défense Mark Esper mais ne sont pas encore terminées.
Les mesures de Trump pourraient inclure d’autres responsables, en particulier au sein de la CIA, ce qui signifie qu’il « décapitera la bureaucratie de la sécurité nationale dans le pays ».
Source: Médias