Les Nations Unies ont révélé que 233.000 Yéménites ont trouvé la mort durant le conflit au Yémen.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a déclaré sur Twitter que « le Yémen a atteint un point de non-retour », soulignant qu ‘ »un cessez-le-feu est désormais nécessaire ».
Selon l’ONU, « les Yéménites subissent la pire crise humanitaire au monde. Près de 80% de la population a besoin d’une aide humanitaire ».
Auparavant, les Nations Unies avaient également averti que « près de deux millions d’enfants au Yémen avaient besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë, parmi lesquels 360.000 risquent la mort ».
Le porte-parole des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a déclaré en novembre dernier que « 20 millions personnes au Yémen souffrent d’insécurité alimentaire », soulignant que l’organisation s’apprête à fermer 26 programmes humanitaires dans ce pays, faute de financement.
Il convient de rappeler que l’Arabie saoudite mène depuis mars 2015 une guerre destructrice et impose un blocus sévère contre ce pays le plus pauvre de la péninsule arabe. Sans parvenir à gagner cette guerre et à déloger l’organisation houthie Ansarullah de la capitale Sanaa pour y ramener son homme de main Abed Rabbo Mansour Hadi.
Avec l’aide de certaines unité de l’armée yéménite et des forces populaires formées de volontaires, Ansarullah a formé une force de résistance qui entrave toute avancée de la coalition militaire dirigée par l’Arabie et de ses mercenaires pro Hadi. Elle a conquis le mois dernier le camp militaire le plus important des forces pro-Hadi, al-Mass, ouvrant la voie à la conquête de la ville stratégique de Ma’reb. Quelques jours plus tard, elle a bombardé un réservoir de l’installation pétrolière saudi Aramco à Djeddah, au moyen d’un missile ailé de type Qods2.
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen