Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, a affirmé que Téhéran n’a reçu aucun rapport concernant des allégations selon lesquelles un drone aurait visé un commandant des gardiens de la révolution à la frontière syro-irakienne.
Une source fiable avait démenti lundi 30 novembre pour la télévision libanaise Al-Mayadeen Tv la mort d’un responsable du corps de gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI), Muslim Chahdane, dans une offensive à la frontière syro-irakienne.
Cette information véhiculée avec plusieurs versions quelque peu différentes par l’agence Reuters et plusieurs médias arabophones.
Ces medias rapportent qu’un chef militaire du CGRI, Muslim Chahdane, avait été tué ainsi que trois de ses hommes, le dimanche soir dans la province de Deir Ezzor aux confins avec la frontière avec l’Irak.
La télévision qatarie al-Jazeera avait cité comme source le Hachd al-Chaabi, la coalition de factions armées irakiennes qui combattent Daech avec l’assistance de conseillers iraniens. Elle a ecrit sur son site web qu’il venait de quitter une réunion avec des chefs du Hachd sur le territoire irakien, à bord de sa voiture lorsqu’elle a été la cible d’un raid perpétré par un drone inconnu.
Quelques heures plus tard, le commandant des opérations d’al-Anbar du Hachd, Kassem Mosleh a nié cette information. « Il n’y a pas eu d’attentat contre le chef du CGRI Musilam Chadane dans notre région ou à proximité », a-t-il affirmé lors d’une interview avec le site d’information Nas News.
L’Agence Reuters a quant à elle avancé que le véhicule de la présumée victime transportait des armes. Mais elle a précisé ne pas avoir confirmé d’une source indépendante l’information de la mort d’un chef iranien.
Quant à la télévision russe RT, qui a cité « des sources de renseignements irakiens », elle a signalé que les informations premières ne signalent pas si la frappe est due à un raid par drone, ou à un attentat d’une autre nature.
Source: Médias