L’Iran a rejeté, samedi 30 janvier, les déclarations du président français sur la nécessité d’un nouvel accord sur le nucléaire avec Téhéran.
Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a déclaré que l’accord sur le nucléaire, également connu sous le nom de Plan d’action global conjoint, est « un accord international multilatéral qui a été approuvé et consolidé par la résolution 2231 du Conseil de sécurité (ONU). Il n’est en aucun cas renégociable, et les parties concernées sont également bien définies et non modifiables ».
Khatibzadeh a exhorté Emmanuel Macron à faire preuve de retenue et à s’abstenir de prendre des positions hâtives et malavisées.
Macron a déclaré, vendredi, que l’Arabie Saoudite devrait être impliquée dans les négociations concernant l’accord sur le nucléaire iranien.
« Si les responsables français craignent pour les marchés d’armement considérables avec les pays arabes du Golfe Persique, ils feraient mieux de revoir leur politique », a déclaré Khatibzadeh.
« Les armes françaises, ainsi que d’autres armes occidentales, ont non seulement massacré et tué des milliers de Yéménites, mais sont également la principale raison de l’instabilité dans la région du Golfe persique », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Sans un arrêt du flot d’exportations d’armes de la France, du Royaume-Uni, des États-Unis et d’autres pays, on ne peut pas s’attendre à la stabilité et au calme dans cette région sensible ».
Khatibzadeh a rappelé que ce sont les États-Unis qui se sont retirés de l’accord et que l’Europe a échoué à le maintenir.
Il a déclaré que si l’accord nucléaire devait être sauvé, les États-Unis devraient y revenir et lever toutes les sanctions qui avaient été imposées contre Téhéran pendant le mandat de l’ancien président américain Donald Trump.
Source: Avec Anadolu