Près d’un enfant sur trois vivait sous le seuil de pauvreté en Israël en 2020, pendant l’épidémie de coronavirus, selon un rapport publié dimanche 31 janvier par le Conseil national israélien pour l’enfance.
Le rapport, cité par les médias israéliens, note que le seuil de pauvreté a été fixé à un niveau inférieur en 2020 en raison de la dégradation de la situation économique. Quelque 31,7 % des enfants ont vécu sous le seuil de pauvreté en 2019, contre 30% en 2020.
Selon le rapport, la pauvreté touche 57 % des enfants orthodoxes et 46 % des enfants d’origine palestiniens.
En outre, entre mars et octobre 2020, le nombre de signalements de violences contre des enfants a doublé par rapport à l’année précédente sur la même période, passant de 609 en 2019 à 1.225 pour l’année passée.
En revanche, le nombre de signalements de négligence envers les enfants a diminué de 21 % pendant la pandémie, tandis que les signalements d’abus sexuels ont chuté de 38 %.
Plusieurs rapports ont indiqué par ailleurs une baisse de 19 % des violences domestiques et des abus sexuels. Les enfants ont été moins exposés aux abus exercés en dehors de la famille en raison des confinements successifs.
Les cas de harcèlement et d’abus sexuels sont restés stables : la baisse de 14 % des abus au sein de la famille a été compensée par une hausse de 14 % des cas de harcèlement sur internet.