L’agence de presse américaine Bloomberg a rapporté que l’administration du président américain Joe Biden « étudie les moyens de réduire la pression financière sur Téhéran sans lever les sanctions économiques majeures, y compris les sanctions pétrolières ».
« Une des options du gouvernement américain à cet égard est de soutenir un prêt du Fonds monétaire international à l’Iran afin de contribuer à faire face aux répercussions économiques de l’épidémie du coronavirus », a déclaré l’agence, citant 4 sources bien informées.
Selon les sources, l’autre option envisagée par l’administration Biden « est d’assouplir les sanctions qui empêchent l’aide internationale liée au Covid-19 d’accéder en Iran ».
Le rapport Bloomberg a déclaré que l’adoption de telles mesures « pourrait être pour des raisons humanitaires », mais que l’exemption des sanctions imposées sur la vente de pétrole iranien sur les marchés internationaux « n’a pas été sérieusement envisagée par le gouvernement américain ».
L’an dernier, Téhéran a demandé une aide de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international pour lutter contre le virus du nouveau coronavirus.
Plus tôt dans la journée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamad Javad Zarif, a déclaré que les atermoiements de l’administration Biden à revenir à l’accord nucléaire sont due aux conditions internes que traversent les Etats-Unis, expliquant que l’accord nucléaire constitue un test pour la nouvelle administration.
A noter que l’administration du président Biden a nommé Robert Malley comme envoyé spécial pour les affaires iraniennes.
Selon le journal israélien Jerusalem Post, citant des sources américaines « Robert Malley a une longue et solide expérience de sympathie avec l’Iran et il est anti-Israël, et entretient des relations étroites avec les Iraniens ».
Source: Médias