Le ministre de la guerre Avigdor Liberman a exhorté les citoyens de Gaza à renverser le pouvoir du Hamas, prétendant que le soutien provenant d’ « Israël » à la population palestinienne serait conséquent si un tel soulèvement se produisait.
Ses propos ont été tenus lors d’un discours mercredi soir au Collège universitaire de Netanya, au cours duquel il a également déploré la retraite anticipée des États-Unis face aux événements régionaux au Moyen-Orient.
Lieberman a accusé le Hamas de prélever des impôts auprès des gazaouis, ce qui, selon ses prétentions, « ne profitera pas à ces résidents, ni au système de santé ni au système éducatif et ni au réseau électrique, mais pour faire des missiles, des armes et des tunnels – et les gens ne sont pas prêts à tolérer cela », rapporte le site israélien i24.
« Si les habitants de Gaza prenaient la responsabilité de leur propre sort et se débarrassaient du Hamas, nous serions les premiers à construire des zones industrielles à Kerem Shalom, à construire un port et un aéroport. Il y a du potentiel, mais la balle est dans leur camp, » a-t-il allégué.
« Sans un accord large et inclusif avec les États arabes modérés (allusion aux pays du Golfe), les Palestiniens ne seraient jamais d’accord eux-mêmes pour mettre fin au conflit avec Israël », a-t-il en outre estimé.
Par ailleurs, Lieberman a fustigé les hypothèses de l’ONU, de la Conférence de Paris et des États-Unis selon lesquelles les colonies constituent un obstacle majeur au processus de paix.
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