Deux bombardiers B-52 ont survolé, dimanche 7 mars, le Moyen-Orient afin de lancer un avertissement à l’Iran au milieu de l’escalade des tensions entre les États-Unis et Téhéran.
Le Central Command de l’armée américaine a indiqué que les deux appareils étaient escortés par des avions provenant d’autres pays alliés comme ‘Israël’, l’Arabie saoudite et le Qatar.
C’est la quatrième fois que des bombardiers américains survolaient la région depuis le début de l’année, la deuxième depuis que le président Joe Biden occupe la Maison-Blanche.
Selon les données de suivi des vols, les deux B-52 ont décollé de la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord, ce que le commandement n’a pas mentionné.
L’armée n’a pas directement fait état de l’Iran dans sa déclaration, affirmant que l’objectif de la mission était «de dissuader les agressions et de rassurer les partenaires et alliés de l’engagement de l’armée américaine en faveur de la sécurité dans la région».
Ces vols étaient devenus courants au cours des derniers mois de l’administration de l’ancien président Donald Trump. Sa décision prise en 2018 de se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire iranien avec les puissances mondiales a déclenché une série d’incidents dans la région.
Le mois dernier, M. Biden a lancé une frappe aérienne juste au-dessus de la frontière syro-irakienne contre les forces de la résistance irakienne les Hachd al-Chaabi, soutenues par l’Iran.
Depuis Ronald Reagan, tous les présidents américains ont ordonné au moins une mission de bombardement dans un pays du Moyen-Orient.
Source: Avec AFP