Le gouvernement américain de Joe Biden, qui prétend vouloir revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien, a annoncé mardi 9 mars ses premières sanctions visant des responsables iraniens, sous prétexte de la défense des droits humains.
Concrètement, il s’agit de mesures mineures: deux membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, sont interdits d’entrée aux États-Unis pour leur rôle dans des interrogatoires musclés de détenus.
«Aujourd’hui au Conseil des droits de l’Homme à Genève, nous avons clairement exprimé notre préoccupation au sujet des abus dont le gouvernement iranien continue de se rendre responsable à l’égard de ses concitoyens, notamment la détention injuste de beaucoup trop de personnes dans des conditions déplorables», a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken dans un communiqué.
L’administration Biden a promis de revenir dans l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont l’ex-président Donald Trump avait retiré les États-Unis, si Téhéran respecte aussi ses engagements en la matière.
Trump voulait obliger la République islamique à revenir à la table de négociations pour la pousser à inclure le programme balistique iranien dans le cadre de l’accord nucléaire. Ce que Téhéran refuse toujours estimant que ce programme est une garantie de sa défense.
A la suite de ce retrait américain, l’Iran s’est elle aussi progressivement affranchie des obligations qui lui imposait cet accord. Téhéran réclame la levée des sanctions US avant de renoncer à ses désengagements.
Source: Avec AFP