Le Vice-Premier ministre turc a déclaré que son pays ne pouvait plus insister sur un règlement en Syrie sans le président syrien Bachar al-Assad.
« La situation a radicalement changé, la Turquie n’est plus en mesure d’insister sur le règlement de la crise syrienne sans Assad. Ce n’est pas réaliste », a indiqué Mehmet Şimşek dans son intervention au Forum de Davos. Après avoir estimé que « le président syrien était est coupable des souffrances du peuple syrien ».
« Je pense que nous devons travailler avec ce que nous avons pour le moment. C’est ce que font avec succès la Russie, l’Iran, la Turquie et les États-Unis », a-t-il ajouté, rapporte l’agence russe Sputnik.
La Turquie fait partie des pays qui ont militarisé le mouvement de protestation pacifique, qui s’est lancé dans le prolongement du Printemps arabe pour réclamer des réformes politiques.
A travers sa frontière, entre autre, sont passés armements et miliciens étrangers, même ceux d’Al-Qaïda et de Daesh. Tout au long de ce période, le renversement du président syrien a été son principal leitmotiv.
Depuis que les milices ont été battues à Alep, Ankara a opéré un changement dans sa politique syrienne.
Avec la Russie et l’Iran, elle parraine désormais le cessez-le-feu entré en vigueur depuis le 20 décembre sur l’ensemble du territoire syrien et se prépare a se rendre dans la capitale kazakhe, où une conférence sur la Syrie devrait se tenir le 23 janvier prochain.