Les factions de la résistance palestinienne dans la bande de Gaza ont lancé un appel en faveur de la mobilisation générale, en Cisjordanie et dans les territoires palestiniens de 1948, soulignant qu’elles continueraient la bataille pour la défense de la ville d’al-Qods et du quartier de Cheikh Jarrah.
« Vous n’êtes pas seuls, peuple de Jérusalem … Nous sommes avec vous et nous ne vous laisserons pas seuls », a dit lors d’une conférence de presse à Gaza, un dirigeant du Hamas, Sami Abu Zahri.
« Tout notre peuple doit descendre dans les rues rue et affronter l’occupation », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Cette grande révolte à al-Qods et sur les places de la mosquée Al-Aqsa, cet esprit de sacrifice incarné par le peuple d’al-Qods est une nouvelle preuve que le sort de la ville est entre les mains de ses habitants autochtones, que son identité restera arabe palestinienne et que l’occupant sioniste n’y trouvera pas sa place ».
Même appel de la part du mouvement de résistance Jihad islamique qui a appelé à « accroitre l’intifada et à accentuer la colère populaire dans toutes les régions de Palestine ».
Il a dénoncé le silence suspect des organisations internationales « impuissantes et faibles », estimant que « la besogne des organisations internationales est désormais celui de justifier les crimes de terrorisme organisé et exécutés par les forces de l’arrogance ».
À son tour, le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a demandé à ce que le lundi 10 mai soir un jour de colère et de l’escalade de la révolte et de l’affluence populaire vers al-Qods pour briser le siège et faire face à l’assaut d’Al-Aqsa.
« La révolte d’Al-Aqsa est la réponse la plus correcte à la normalisation et au compromis », a-t-il souligné.
Un membre du bureau politique du mouvement des Fils du pays, Ahmed Khalifa, a déclaré que « tous les bras de l’occupation s’enlacent contre notre peuple sans défense ».
Il a ajouté: « Notre peuple dit aujourd’hui qu’il n’acceptera pas une autre nakba (catastrophe) », terme utilisé par les Palestiniens signifiant la catastrophe, en allusion à l’occupation de la Palestine et a l’implantation d’Israël sur leur patrie.
Quant au membre du bureau politique du Front démocratique de libération de la Palestine, Talal Abu Zarifa, il a souligné que « les incursions dans les lieux saints, la confiscation des terres et les attaques contre les jeunes palestiniens sont des crimes commis en plein jour, et devant le monde entier ».
Traduit d’al-Mayadeen Tv