L’assistant spécial du président du Parlement iranien, Hussein Amir-Abdollahian, a affirmé que la partie iranienne dans les négociations nucléaires de Vienne n’a pas encore atteint le stade de la sécurisation des intérêts du peuple iranien.
Dans une interview exclusive avec la télévision iranienne arabophone Al-Alam TV, il a ajouté que la partie américaine dans les négociations souhaite maintenir une grande partie de l’embargo, soulignant que la politique américaine contre l’Iran est vouée à l’échec.
« Ce qui se passe actuellement à Vienne à la table des négociations, c’est que la partie iranienne n’a pas encore atteint le stade de la sécurisation des intérêts du peuple iranien. La partie américaine dans les négociations nucléaires suggère qu’elle veut lever l’embargo, mais en fait elle veut garder une partie de l’embargo imposé par Trump. »
Il a ajouté que les Américains doivent savoir que le fait d’exercer des pressions en levant progressivement l’embargo et en en maintenant une grande partie sera voué à l’échec et n’aboutira à aucun résultat.
Il a rappelé que le président élu Ibrahim Raïssi qui a dit soutenir les négociations de Vienne, tant qu’elles garantissent les intérêts du peuple iranien, a souligné que les négociations ne se poursuivront pas indéfiniment.
Le mardi 29 juin, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé l’administration du président américain Joe Biden à lever ou à exempter toutes les sanctions imposées à l’Iran dans le cadre de l’accord nucléaire. Dans un rapport au Conseil de sécurité de l’ONU, Guterres a appelé les États-Unis à étendre les exemptions liées au exportations de pétrole de l’Iran.
Le Conseil de sécurité doit discuter du rapport semestriel du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution A 2015, qui garantit l’accord nucléaire avec l’Iran.
Source: Médias