La Cour européenne des droits de l’Homme a jugé, ce jeudi 1er juillet, « irrecevable » la requête de la veuve et de la fille de Yasser Arafat, qui avaient saisi la CEDH après le non-lieu rendu par la justice française dans l’enquête pour « assassinat » du dirigeant palestinien en 2004.
« De très nombreux actes ont été diligentés, sans discontinuer, au niveau national et international », constate dans son arrêt la Cour, notant encore « l’attention portée par les autorités (françaises) à la plainte des requérantes », qui invoquaient une violation de l’article 6.1 de la Convention européenne des droits de l’Homme (droit à un procès équitable).
« A toutes les étapes de la procédure », elles « ont été (…) à même d’exercer effectivement leurs droits et de faire valoir leur position sur les différents points en litige », estime encore la CEDH, qui juge la requête de Souha El Kodwa Arafat et Zahwa Arafat, respectivement veuve et fille du leader palestinien, « manifestement mal fondée ».
L’affaire concerne la plainte pour « assassinat » déposée contre X par les deux femmes après le décès du raïs palestinien le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, près de Paris.
Il y avait été admis fin octobre pour des douleurs abdominales qu’il avait ressenties dans son QG de Ramallah, où il vivait confiné depuis décembre 2001, encerclé par l’armée d’occupation israélienne. Israël a été accusé d’être derrière son empoisonnement.
Les causes de sa mort n’ont jamais été élucidées mais des traces de polonium 210, substance radioactive hautement toxique, avaient été découvertes par la suite sur des effets personnels du leader palestinien.
Source: Avec AFP