Le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi a confirmé, mardi 24 janvier, la reprise aux terroristes de Daesh de l’est de Mossoul.
Selon l’agence Al-Sumaria, citée par PressTV, Haïdar al-Abadi a estimé que la libération de l’est de Mossoul était un cadeau offert à tous les Irakiens.
Il n’a pas manqué de souligner l’absence des forces étrangères dans les opérations de libération de Mossoul.
Les forces gouvernementales irakiennes sont arrivées la semaine dernière à reprendre le contrôle de l’est de Mossoul du joug de Daesh.
Les forces irakiennes ont pénétré le 18 janvier 2017 la grande mosquée de Mossoul, Al-Dawla, avant d’y hisser le drapeau irakien.
Entre-temps, les forces antiterroristes irakiennes poursuivent les opérations de sécurisation des régions qui ont récemment été libérées dans l’est.
Après la libération de la rive est de Mossoul, les forces irakiennes font de leur mieux pour resserrer l’étau autour des terroristes dans la rive droite de la ville.
Aux dires des experts, une fois que la rive est du Tigre a été sécurisée la tâche s’annonce facile pour que la rive droite le soit aussi.
Rappelons que les opérations de la reconquête de Mossoul ont commencé le 17 octobre 2016 avec la participation de milliers d’effectifs de l’armée, la police fédérale, les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) et les Peshmergas kurdes.
Al-Abadi qui avait déjà promis de reprendre le contrôle de la deuxième métropole du pays fin 2016 a récemment annoncé que cette ville sera sécurisée d’ici trois mois.
Le pétrole irakien est aux Irakiens, rappelle Abadi à Trump
Sur un autre plan, le Premier ministre irakien s’est étonné mardi que Donald Trump ait regretté que les Etats-Unis n’aient pas pris possession des réserves pétrolières de l’Irak à la suite de l’invasion américaine de l’Irak en 2003.
Dans un discours prononcé samedi au siège de la CIA, le nouveau président américain a rappelé qu’il ne voulait pas que les Etats-Unis interviennent en Irak mais, a-t-il ajouté selon le texte mis en ligne sur le site de la Maison blanche, « lorsque nous y étions, nous nous en sommes mal sortis. Et j’ai toujours dit, en plus de cela, de garder le pétrole, je disais cela pour des raisons économiques ».
« Mais si on y réfléchit (…), si nous avions gardé le pétrole, nous n’aurions probablement pas eu l’EI (Daesh) parce que c’est là qu’ils ont trouvé leur argent en premier lieu. Donc nous aurions dû garder ce pétrole », a-t-il poursuivi, rapporte Reuters.
Interrogé sur ces propos lors d’une conférence de presse mardi à Bagdad, Haïdar al Abadi a souligné que le pétrole d’Irak appartenait aux Irakiens.
Abadi a dit ne pas comprendre ce que Trump voulait dire. »Ce qu’il voulait dire n’était pas clair ». « Voulait-il parler de 2003 ou dire qu’il fallait empêcher les terroristes de s’emparer de pétrole irakien ? ».
Source: Divers