Le président américain Joe Biden a déclaré, lundi 26 juillet, que les Etats-Unis cesseraient d’ici la fin de l’année leur « mission de combat » en Irak, pour engager une « nouvelle phase » de coopération militaire avec le pays.
« Nous ne serons pas à la fin de l’année dans une mission de combat » en Irak mais « notre coopération contre le terrorisme continuera même dans cette nouvelle phase, dont nous discutons », a dit Joe Biden, aux côtés du Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, qu’il a reçu lundi à la Maison Blanche, sans toutefois faire d’annonce concrète sur les effectifs déployés en Irak.
Selon lui, le « rôle » des militaires américains en Irak serait de « former » et « assister » les forces irakiennes face aux groupes terroristes, sans donner de calendrier ni d’éléments concrets concernant les effectifs.
Les attaques de la résistance irakienne contre les convois militaires américains se sont multipliés dès lors le délai accordé par le Parlement irakien au gouvernement du Premier ministre irakien Mostafa al-Kazemi pour expulser les troupes américaines a été dépassé.
Exigeant le retrait des troupes américaines d’Irak, le projet de loi a été adopté par le Parlement irakien suite à l’assassinat du chef-adjoint des forces populaires de mobilisation Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, au côté du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne, par un drone américain le 3 janvier 2020 près de l’aéroport de Bagdad, capitale irakienne.
De nombreux partis et factions en Irak réclament le retrait immédiat des forces occupantes américaines.