Un Palestinien a été tué et une dizaine d’autres blessés, jeudi 2 septembre, par les tirs de l’armée d’occupation israélienne lors de leur participation aux actions de confusion nocturne qui ont été déclenchées pour protester contre l’embargo imposé à la bande de Gaza par les Israéliens.
Selon le ministère de la Santé, un homme de 26 ans a succombé à des blessures par balle à l’abdomen lors de ces nouveaux protestations qui ont fait au moins 15 blessés, dont l’un reste pour l’heure dans un état grave.
Depuis plusieurs nuits déjà, des Palestiniens se réunissent près de la barrière séparant Gaza des territoires occupés. Ils brûlent des pneus en caoutchouc et envoient des ballons incendiaires en direction des colonies israéliennes situées dans l’enveloppe de Gaza.
Plus tôt cette semaine, un tireur d’élite israélien a succombé à des blessures à la tête infligées le 21 août lors d’affrontements le long de cette barrière frontalière.
Pendant plus d’un an à partir de mars 2018, des rassemblements hebdomadaires avaient eu lieu à Gaza pour réclamer la fin du blocus et «le droit au retour» des Palestiniens poussés à l’exil lors de l’usurpation de la Palestine et la création de l’entité sioniste en 1948.
Environ 350 Palestiniens sont tombés en martyr suite aux tirs des soldats israéliens et huit Israéliens ont été abattus.
Le village palestinien d’Araqib démoli pour la 192ème fois
Et puis au sud de la Palestine occupée, les autorités d’occupation israéliennes ont démoli, le jeudi 2 septembre, le village palestinien d’Araqib, situé dans la région du Néguev, pour la 192ème fois consécutive.
Dans une déclaration au correspondant de l’Agence Anadolu, Aziz al-Turi, membre du Comité local pour la défense d’Araqib (civile), a déclaré que la police d’occupation israélienne a mis en place une barrière pour empêcher de documenter la démolition du village.
Le membre du Comité local a réitéré l’intention des habitants de rebâtir leur village.
Les maisons du village d’Araqib sont construites en bois, en plastique et en tôle, et sont habitées par 22 familles.
Les autorités d’occupation ont démoli le village pour la première fois, en juillet 2010, et depuis lors, il a été démoli à chaque fois qu’il a été reconstruit par ses habitants déterminés à rester sur leurs terres.
Il convient de noter que l’occupation refuse de fournir aux Palestiniens du Néguev les services les plus basiques.