Au moment où les irakiens s’apprêtent à se rendre aux urnes pour élire leurs députés, les médias irakiens ont fait état, le jeudi 7 octobre, du retrait de trois brigades militaires US de la base d’Aïn al-Asad.
Citant le commandement des opérations conjointes irakiennes, la chaîne d’information russe, Russia Today l’a confirmé sur son compte Twitter.
Aucun autre détail n’est disponible jusqu’à présent. On n’en a peut-être même pas besoin.
Trois ans de bataille acharnée de la Résistance irakienne contre l’armée d’occupation US marqués par des dizaines d’attaques à la bombe, aux roquettes, puis aux drones de plus en plus sophistiqués commencent à porter leur fruit.
Signe des temps, le ciel irakien aussi vidé progressivement et depuis deux ans de la présence de l’US Air Force tourne vers d’autres cieux.
Le ministère irakien de la Défense a annoncé, le mardi 5 octobre, avoir testé des drones chinois dans la base aérienne de Balad dans le gouvernorat de Salaheddinne.
Le chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Abdul Amir Rashid Yarallah, le commandant de l’aviation de l’armée, le secrétaire des opérations, le commandant de l’armée de l’air, le commandant de la base aérienne de Balad et de nombreux officiers ont assisté à l’exercice.
Il s’agit de drones CH-4B qui fourniront aux forces militaires et de sécurité irakiennes, qui combattent les cellules dormantes de Daech sur plusieurs fronts, de meilleures capacités de reconnaissance et un soutien aérien rapide.
Que la Chine fasse sa percée dans le ciel irakien cela veut dire que les USA souvent recule.
Lors de la visite du 5 octobre de la base Balad, située au nord de la capitale irakienne Bagdad, le lieutenant-général Abdul Amir Rasheed Yarallah a déclaré que l’armée de l’Air irakienne s’efforçait de réactiver le 100 e escadron qui opérait des drones de combat CASC Rainbow CH-4B de fabrication chinoise.
Le CH-4B, qui a été conçu pour effectuer des missions de reconnaissance a une autonomie de 30 à 40 heures et une autonomie opérationnelle allant jusqu’à 2 000 avec une liaison de données par satellite.
Selon le commandant irakien, des drones de combat CH-4B seront bientôt utilisés pour mener des frappes contre les cellules dormantes de Daech dans le pays. Il s’agit de drones achetés en 2015 mais non utilisé pour cause de veto US. Mais c’était en 2015 et l’Amérique avait encore son mot à dire. Elle appuyait Daech contre les forces irakiennes
Les drones de combat irakiens CH-4B sont principalement armés du missile guidé léger AR-1 de fabrication chinoise qui a une portée de 8 kilomètres et une ogive à charge creuse de 10 kg.
Le missile peut être équipé de plusieurs types d’autodirecteurs, tels que la télévision, l’imagerie infrarouge et le guidage laser semi-actif.
En quoi s’est réduite donc l’armée de l’air US en Irak? Des sources affiliées aux Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) ont rapporté avoir détecté le survol d’hélicoptères Chinook américains en soutien aux terroristes de Daech sur le mont Makhul dans la province de Salaheddine, située à l’ouest du pays.
« L’ingérence américaine dans les affaires sécuritaires est la principale raison de l’augmentation des attaques terroristes dans diverses régions, en particulier à Salaheddine, Diyala et Kirkouk », a dénoncé Qassem al-Kariti, le commandant de la 41e brigade des Hachd al-Chaabi.
Et de poursuivre : « Les Hachd al-Chaabi ont détecté les hélicoptères Chinook américains sur le mont Makhul dans la province de Salaheddine où sont déployés les daechistes. Les États-Unis cherchent à pérenniser les attaques terroristes en Irak ».
Autrement l’US Air force continue à servir de bus aérien aux daechistes pour un combat perdu d’avance.
Les terroristes de Daech dans les camps d’al-Jada et d’al-Iqlim sont des agents américains en Irak pour être exploités par les États-Unis après le retrait de leurs forces d’Irak et les USA tentent d’en grossir les rangs en ramenant des terroristes depuis la Syrie.
Diyala, Ninive, Salaheddine et Kirkouk faisaient parmi les provinces irakiennes qui seraient plus touchées par le scénario américain par rapport aux autres. Les terroristes profitent des conditions géographiques de ces provinces pour se cacher, et une solution doit être retrouvée pour déjouer ce scénario américain et des agissements de Daech.
Les zones du désert d’al-Qaïm sont sûres et stables vers la bande frontalière, et les combattants des Hachd al-Chaabi, l’armée et les gardes-frontières y sont stationnés », s’est félicité Ahmad al-Mahlaoui », gouverneur d’al-Qaïm dans la province d’al-Anbar.
Et d’ajouter : « Aucune activité terroriste n’a été détectée depuis longtemps dans la région en raison de l’installation de caméras thermiques, de la création d’un fossé de sécurité et de fortifications de sécurité ».
Une source de sécurité irakienne a fait part d’ailleurs de l’arrestation d’un chef de guerre de Daech à l’ouest d’al-Anbar, affirmant que les terroristes étaient impliqués dans des attaques contre les forces de sécurité et des civils lors de la prise de contrôle par Daech de certaines parties d’al-Anbar.
D’autre part, le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes a fait part de la capture de neuf terroristes dans cinq provinces irakiennes.
Le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes a déclaré que l’armée irakienne avait identifié et arrêté 9 daechistes au cours d’opérations distinctes dans cinq provinces.
Selon les médias irakiens, la série d’opérations antiterroristes se poursuit dans différentes parties de ce pays au grand dam des USA.
Source: Avec PressTV