Le commandant en chef du quartier général de la défense aérienne Khatam al-Anbia, le général de brigade Qader Rahimzadeh, a fait état de la principale phase de l’exercice de défense aérienne conjoint baptisé « Défenseurs du ciel de Velayat 1400 » organisé, le mardi 12 octobre, avec la participation des unités de la force aérospatiale du CGRI, l’armée de l’air et le corps de défense aérienne de l’armée de la République islamique d’Iran.
« Au cours du premier jour de l’exercice, l’opération contre les offensives électroniques et cybernétiques de l’ennemi fictif contre les systèmes de défense aérienne de fabrication nationale a été menée avec succès », a déclaré le général Rahimzadeh.
Et d’ajouter : « Toutes les unités impliquées dans l’exercice ont pratiqué diverses techniques innovantes de la guerre électronique et de cyberguerre pour contrer les attaques électroniques de l’ennemi fictif ».
Faisant référence à l’utilisation coordonnée de puissants systèmes nationaux de guerre électronique dans cet exercice, le général Rahimzadeh a poursuivi : « Lors de l’exercice, les attaques des drones dotés de systèmes de perturbation de radar et les systèmes de défense aérienne ont créé l’occasion de l’évaluation de la stabilité et l’efficacité de haut niveau des systèmes radars de fabrication iranienne. »
« La détection et l’identification des cibles ainsi que la surveillance de la zone d’exercice par les systèmes de radar et de défense aérienne ont été effectuées avec succès », a-t-il fait savoir.
« L’opération de guerre électronique contre les drones de combat de l’ennemi fictif ainsi que le guidage et le contrôle des drones par le biais des hackers des drones ennemis afin d’empêcher leurs infiltrations dans la zone d’entraînement ont également été pratiquées avec succès ».
En décembre 2016, lors de l’un exercice militaire de grande envergure, l’armée de terre iranienne a dévoilé son premier système perturbateur pour faire face aux menaces des avions et de drones ennemis.
La même année, les unités de cyberguerre de l’armée de terre ont exposé une première arme électromagnétique capable de perturber les systèmes de navigation électronique de drones ennemis.
D’une portée de 3 km, ce dispositif de fabrication iranienne fonctionne dans la bande S, qui est une bande de fréquences définie sur la partie du spectre électromagnétique allant de 2,3 à 2,5 GHz. Il est en mesure d’émettre un rayon de 30 watts afin de faire atterrir les drones ennemis.
L’une des caractéristiques les plus importantes de ce perturbateur réside dans sa capacité à faire atterrir les aéronefs hostiles y compris les drones.
Au cours des prochaines étapes, des forces terrestres de l’armée iranienne ont fabriqué trois autres types d’émetteurs électromagnétiques de classe Shahin.
Ayant une portée de 2 à 10 kilomètres, tous ces trois dispositifs sont capables de perturber les ondes satellites. Le dispositif ayant la dimension un peu plus grande qu’une arme personnelle est doté aussi d’une lunette qui rend le ciblage plus précis. La classe Shahin a été produite en masse et livrée à l’armée iranienne en mars 2019.
La dernière arme de classe Shahin a été dévoilée le 26 septembre 2018. Ce dispositif ayant la capacité d’être embarqué sur divers types de drones, a été conçu pour chasser par onde électromagnétique de 20 à 520 mégahertz des drones et multirotors de reconnaissance ou armés.
Le dernier système de brouillage à onde électromagnétique ou brouilleur de dôme directionnel s’appelle « Shahed » qui a été conçu et fabriqué il y a presque un an par l’Organisation de l’autosuffisance de l’armée de terre iranienne.
Ce dispositif est destiné à intercepter les drones de reconnaissance ou de combat. Le dispositif a la capacité de détecter visuellement des cibles.
Sa capacité à émettre de hautes fréquences lui permet de créer un « dôme au-dessus d’une zone donnée » et à même d’en repousser les objets volants. Ce dispositif est monté à bord de deux véhicules, l’un équipé de système d’interception électromagnétique, l’autre doté d’émetteur d’onde perturbateur.
Source: Avec PressTV