Un dirigeant du Hamas a déclaré, le dimanche 7 novembre, qu’au moment où l’occupation sera prête à payer le coût total, nous pouvons alors parler d’un accord d’échange de prisonniers.
Ismail Radwan a souligné que « l’occupation tergiverse dans les (négociations indirectes) pouvant aboutir à un accord d’échange honorable accepté par la résistance », soulignant que « la question des prisonniers figure sur la liste des priorités de la résistance voulant blanchir toutes les geôles ».
Il a souligné que le Hamas n’a aucune information sur ce que le ministre égyptien du Renseignement, le général Abbas Kamel, a dit à propos de la conclusion de l’accord d’échange de prisonniers, ajoutant : « Si cette information est confirmée, l’aile militaire de la résistance l’annoncera ».
M.Radwan a souligné que « la résistance suit de près l’évolution des événements dans les prisons et les souffrances des six grévistes de la faim », affirmant que « leurs conditions (misérables) nécessitent une intervention urgente de toutes les organisations de défense des droits de l’Homme afin de mettre fin aux crimes à leur encontre.
Le dirigeant du Hamas a en outre sommé l’Autorité palestinienne « à briser le silence et à agir pour mettre en avant les crimes israéliens et poursuivre en justice les dirigeants de l’occupation auprès des instances internationales ».
« L’occupation assume la responsabilité de chaque crime portant atteinte à la vie des prisonniers », a-t-il rappelé.
« La résistance a dit, et quand elle dit elle tient à ses paroles et à ses promesses. Nous réitérons nos promesses à nos prisonniers. Votre liberté nous est très précieuse ».
Il convient de rappeler que sept prisonniers poursuivent leur grève de la faim ouverte dans les prisons de l’occupation israélienne, en protestation à leur détention administrative.
Le nombre des Palestiniens détenus administrativement est d’environ 520 personnes, sur environ 4 850 prisonniers dans les geôles de l’occupation, selon le Club des prisonniers palestiniens.