Des sources palestiniennes ont rapporté au site Al-Mayadeen que « l’accord d’échange finira par avoir lieu, au cours duquel un grand nombre de détenus palestiniens seront libérés ».
Dans les geôles palestiniens ,on dénombre à ce jour, 5 000 détenus palestiniens, dont une partie a été condamné à plusieurs peines de réclusion à perpétuité. Ce sont des personnes condamnées à des peines lourdes et ils ne peuvent être libérées que par un accord d’échange entre la résistance palestinienne et l’ennemi, comme cela s’est produit dans les expériences précédentes.
Il y a des années, la résistance palestinienne fixait deux objectifs à chaque combattant palestinien lorsqu’il était engagé dans des batailles, de lutter et de tenter de prendre des soldats israéliens dans le but de les échanger contre le plus grand nombre possible de détenus palestiniens, en particulier ceux qui ont été jugés à des condamnations à perpétuité.
Ces sources palestiniennes bien informées ont souligné : « Le Hamas détient 4 soldats israéliens depuis l’avant-dernière bataille en 2014. Il travaille depuis un certain temps pour parvenir à un accord sur un nouvel accord d’échange similaire à l’accord de Loyauté envers les Libres conclu en 2011 dans le cadre de l’échange du soldat capturé Gilad Shalit, contre 1 025 détenus palestiniens en 2011.
Les sources ont révèlé qu' »après la bataille de Saïf al-Qods, l’ennemi a tenté de lier la libération de ses soldats à la levée du siège de Gaza et à la reconstruction, réiterant des messages menaçants indiquant qu’il est prêt à reprendre la confrontation si les conditions d' »Israël » restent inchangeables.
Toujours selon les sources : « l’ennemi s’est conformé et s’est abstenu de lier la reconstruction et la levée du siège à la libération de ses soldats, et a également accepté le principe de l’accord pour achever l’échange » ajoutant que « la vision du Hamas dans le processus de négociation indirecte a été présentée au médiateur égyptien, et elle est comprend deux phases ».
La première étape consiste en « la libération de 700 détenus hommes et femmes en échange des deux soldats israéliens que l’on sait vivants. L’occupation israélienne a accepté le nombre de 300 détenus, puis le médiateur égyptien a avancé le nombre de 500 détenus comme une solution de juste milieu. »
Ces sources ont ajouté: « Les détenus qui doivent être libérés selon les spécifications de la résistance sont les détenus malades, les femmes et les enfants. Ainsi que les membres du Conseil législatif et les remis en liberté de l’accord Louyauté aux Libres qui ont été à nouveau arrêtés. Sans oublier, un certain nombre de personnes condamnées à la réclusion à perpétuité, dont le secrétaire général du Front populaire, Ahmed Saadat, et le chef du Fatah Marwan Barghouti et Al-Shobaki « .
La réponse israélienne était que « selon ses normes, les malades sont peu nombreux, alors que les critères du Hamas étaient différents, incluant un plus grand nombre de détenus . Quant aux personnes âgées, selon les sources palestiniennes, « l’ennemi a proposé de libérer les plus de 65 ans, tandis que la résistance a proposé de classer les plus de 55 ans parmi les personnes âgées ».
Quant aux condamnés à de lourdes peines, « l’ennemi a tenté de les exclure de l’accord refusant de négocier leurs noms dont les mains étaient tachées de sang. De son côté, le Hamas a confirmé cette clause comme un élément essentiel de l’accord ».
Les sources ont ajouté que « si l’ennemi accepte la première étape conformément aux classifications et aux exigences de la résistance, deux soldats seront libérés et le sort des deux autres soldats sera révélé, pour entamer une nouvelle étape de négociations ».
La deuxième étape consiste en « la négociation d’un nouveau accord qui ne prendra forme qu’après l’achèvement de la première étape dans tous ses aspects ».
En outre, les sources ont souligné que « les négociations se poursuivent jusqu’à présent, sous les auspices du médiateur égyptien, pour parvenir à une formule satisfaisante pour les deux parties », notant que « l’énorme pression exercée sur le gouvernement israélien par les familles des soldats capturés par la résistance sont en faveur de la conclusion de l’accord. »
Cependant, selon les données, les sources ont rapporté que deux facteurs ont retardé l’accord sa conclusion:
– Premièrement : la crainte du gouvernement israélien de payer un lourd tribut pour la libération de ses soldats provoquant l’effondrement de la coalition gouvernementale déjà fragile.
-Deuxièmement : les services de sécurité israéliens cherchent à obtenir plus d’informations sur le sort des soldats capturés afin de les utiliser dans le processus de négociation en cours.
En conclusion, les sources ont exprimé leur conviction que « l’accord d’échange » finira par avoir lieu, au cours duquel un grand nombre de détenus palestiniens seront libérés », ajoutant que « la réalisation de cet accord sera ajouté au dossier des réalisations de la résistance, dont la plus récente est la bataille de Saïf al-Qods et les équations qu’elle a imposé au profit du peuple palestinien. »
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen