L’équipe iranienne participant aux négociations de Vienne, que l’Iran appelle les « négociations visant à annuler l’embargo », est dirigée par le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri Kani. Elle comprend également un groupe des plus éminents experts iraniens dans divers domaines juridiques, bancaires et énergétiques.
1-Mehdi Safari, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires économiques, ancien ambassadeur d’Iran en Autriche, en Russie et en Chine. Il est titulaire d’un doctorat en énergie électrique et communications.
2- Reza Najafi, vice-ministre des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, ancien ambassadeur d’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ancien directeur général de la paix et de la sécurité internationales auprès du ministère des Affaires étrangères. Il est titulaire d’un doctorat en droit international.
3- Ibrahim Shibani, président du Comité économique auprès du Conseil stratégique des relations étrangères d’Iran, ancien ambassadeur d’Iran à Vienne et ancien gouverneur de la Banque centrale d’Iran. Il est titulaire d’un doctorat en économie.
4- Ali Fikri, vice-ministre de l’Économie et des Finances, chef de l’Organisation des investissements en Iran, ancien ambassadeur d’Iran à Pékin. Il occupait la tête du département de la lutte contre l’embargo et la planification économique auprès du ministère iranien des Affaires étrangères.
5- Ahmad Asadzadeh, vic-ministre par intérim du pétrole pour les affaires internationales et commerciales. Il est titulaire d’un doctorat en gestion stratégique et a précédemment occupé le poste de secrétaire du Comité de l’énergie au Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran.
6- Gholamreza Panahi, vice-gouverneur de la Banque centrale d’Iran pour les affaires internationales et les changes. Titulaire d’une maîtrise en sciences bancaires. Il était membre du conseil d’administration de la banque britannique BLC, membre du conseil d’administration de la banque russe Mirpisnes et membre du comité financier suprême de la Banque nationale iranienne Melli à Dubaï.
Pour l’agence de presse officielle IRNA: « En jetant un coup d’œil sur la nouvelle formation de l’équipe de négociation iranienne qui est arrivée, le lundi 29 novembre, à Vienne, on se rend compte que le gouvernement iranien, dirigé par le président iranien Ibrahim Raïsi, est déterminé à négocier et à parvenir à un accord protégeant les intérêts du peuple et abolissant l’embargo illégal imposé par les USA ».
La reprise des négociations à Vienne pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances a débuté lundi. Les pourparlers, qui ont été suspendus en juin, ont repris entre l’Iran d’une part et l’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie, les pays encore parties à l’accord de 2015.
Les Etats-Unis ont quant à eux envoyé une délégation, dirigée par l’envoyé spécial américain Rob Malley et qui participera aux négociations d’une manière indirecte.
L’accord sur le nucléaire conclu en 2015 offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions affectant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire. Mais les Etats-Unis ont quitté le pacte en 2018 et rétabli des sanctions. En retour, la République islamique a progressivement abandonné ses engagements.
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen