Un responsable au sein de la résistance palestinienne a révélé sous le couvert de l’anonymat que des propositions ont été faites au mouvement Hamas, à l’issue de la bataille Epée d’al-Qods pour mettre fin à la résistance.
Dans une interview avec le site web de la télévision libanaise d’information al-Mayadeen, cette source qualifiée de fiable a assuré que dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu qui a mis fin à 20 jours de confrontation militaire contre l’entité sioniste, plusieurs offres internationales, dont certaines étaient séduisantes ont commencé à pleuvoir sur le Hamas de toutes les directions.
L’une de ces offres stipulait la levée du siège de la bande de Gaza, sa reconstruction, le redémarrage des services publics, dont ceux du port et de l’aéroport, l’édification d’une cité industrielle et touristique à la frontière égyptienne avec la bande de Gaza, la création d’opportunités d’emploi pour la jeunesse palestinienne…
Elle exigeait en échange une longue trêve, ce qui veut dire en d’autres termes le renoncement à la résistance.
Durant la confrontation de mai dernier, les factions de la résistance palestinienne ont fait preuve d’une compétence inédite sur le champ de bataille. Elles ont tiré sans arrêt des roquettes de longue et de courte portée sur les colonies et les villes israéliennes, sans que les Israéliens ne parviennent à les éliminer leurs plate-formes. Elles ont aussi avorté l’offensive terrestre israélienne vers la bande de Gaza.
Selon le responsable palestinien, le mouvement Hamas a catégoriquement refusé de s’engager dans de tels programmes internationaux, car il sait où mène cette voie.
Et c’est en raison de re rejet, pense-t-il, que l’aile politique du Hamas s’est trouvée inscrite sur la liste des organisations terroristes en Royaume uni. Son aile militaire, les Brigades Al-Qassam, étant inscrite depuis 2001.
« Cette décision aujourd’hui contre l’aile politique intervient afin de faire plus de pression sur la direction politique du Hamas pour qu’elle devienne plus flexible devant les offres qu’on lui propose, dans une tentative de restreindre le travail de l’aile et sa résistance face à l’occupation et à ces tentations », en déduit le responsable palestinien.
Il a dit s’attendre a ce que d’autres pays en fassent de même avec le Hamas, pour l’isoler, comme ce que propagent des cercles occidentaux pour le pousser à adopter des politiques plus réalistes de point de vue d’Israël, et des pays occidentaux et arabes qui lui sont alliés : c’est-à-dire d’arrêter la résistance et de renoncer à l’appropriation des missiles et des moyens de dissuasion qui lui permettent de mener une longue guerre contre lui.
« Nul doute que le Hamas veut que l’embargo soit suspendu pour alléger les conditions humanitaires difficiles à Gaza, il pourrait exploiter certaines situations pour ce faire, mais il est impassible devant ce genre de tentations. Ce n’est pas la première fois que le mouvement est exposé aux pressions et aux tentative de le contenir, il s’est habitué à ce genre de circonstances car c’est un mouvement de libération nationale, il a son programme et il accumule depuis la bataille Épée d’al-Qods les capacités compatibles avec e programme », a souligné la source, assurant que toute décision qu’il comptera prendre, il en discutera au préalable avec les autres factions palestiniennes, et jamais il ne s’accaparera les décisions à caractère national palestinien.
Le jeudi 2 décembre, lors d’une conférence organisée à Istanbul, le chef du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh a lancé un appel à tous les pays arabes et musulmans afin de mettre au point une vision destinée à libérer la ville sainte d’al-Qods et la mosquée d’al-Aqsa.