Des roquettes ont visé mercredi 5 janvier la base aérienne d’Ain al-Assad, qui abrite les forces américaines, dans la province d’al-Anbar, dans l’ouest de l’Irak.
Plus tard dans la journée, le site d’information irakien Shafaq News a déclaré que les roquettes avaient atterri près de la base aérienne.
Et d’ajouter: « l’attaque a activé le système de missiles C-RAM de la base ».
Un responsable de la coalition dirigée par les États-Unis a déclaré à Reuters que cinq roquettes avaient atterri près de la base d’Ain al-Asad, ajoutant que l’attaque n’avait fait aucune victime.
Reuters a également cité des responsables militaires irakiens disant que les obus tirés étaient des roquettes Katioucha.
La base aérienne d’Ain al-Assad a été ciblée par deux drones chargés d’explosifs mardi 4 janvier, mais ils auraient été abattus par les défenses aériennes irakiennes alors qu’ils s’approchaient de la base.
Et lundi, les militaires américains ont abattu deux drones piégés visant un centre américain dans l’aéroport de Bagdad.
Ces derniers mois, des dizaines de tirs de roquettes ou des attaques aux drones piégés ont visé les troupes et intérêts américains en Irak. Les attaques sont systématiquement imputées par les États-Unis aux factions irakiennes des Hachd al-Chaabi.
Ces attaques coïncident avec le deuxième anniversaire du martyre du plus haut commandant iranien antiterroriste, le lieutenant-général Qassem Soleimani et de ses compagnons lors d’une frappe de drones américains visant leur convoi près de l’aéroport de Bagdad, le 3 janvier en 2020.