L’entité sioniste a refusé de coopérer avec une équipe des Nations Unies et accusé, Navi Pillay, l’enquêtrice de l’Onu sur les atteintes aux droits humains dans les Territoires palestiniens, d’être partiale.
Navi Pillay préside la commission internationale chargée d’enquêter sur les violations des droits humains commises dans les Territoires palestiniens et en ‘Israël’, depuis le 13 avril 2021.
Dans une lettre datée de jeudi 17 février qui lui est adressée, l’ambassadrice israélienne auprès des Nations unies, Meirav Eilon Shahar, estime que la commission a pour objectif de « diaboliser Israël ».
Elle prétend aussi que Mme Pillay est « personnellement connue pour soutenir des positions anti-Israël », dénonçant notamment son usage du mot « apartheid » pour qualifier la politique israéliennes à l’égard des Palestiniens comme l’a fait Amnesty International dans un récent rapport.
La commission d’enquête de l’ONU a été créée fin mai 2021 après la guerre israélienne contre Gaza qui a couté la vie à au moins 248 Palestiniens, dont plus de 60 enfants, et blessé plus de 1 200 autres.
Haute-Commissaire aux droits de l’homme de 2008 à 2014, Navi Pillay a également été juge et présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda.
En Afrique du Sud, elle avait été la première femme à ouvrir, en 1967, un cabinet d’avocats dans sa province du Natal où elle a notamment défendu des personnes militant contre l’apartheid, dénoncé la torture et réussi à conquérir des droits pour les prisonniers.
Michelle Bachelet, l’ancienne haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a déclaré au Conseil à l’époque que les frappes israéliennes auraient pu constituer des « crimes de guerre ».