La Russie a annoncé qu’elle va enquêter sur « les activités des saboteurs de l’armée de l’air spéciale britannique dans les régions d’Ukraine », selon ce qu’elle a déclaré.
Dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram le samedi 23 avril, par la Commission d’enquête russe, son chef Alexander Bastrykin a donné l’ordre d’analyser les informations sur le déploiement par la Grande-Bretagne de spécialistes du sabotage près de Lviv, dans le cadre des affaires pénales en cours d’enquête pour les crimes des nazis ukrainiens ».
« Les données spécifiées seront soigneusement examinées et la commission d’enquête, dans le cadre de sa compétence, assurera une recherche continue des personnes impliquées dans le soutien au régime nazi actuel à Kiev sur des activités subversives sur le territoire ukrainien, en particulier des crimes graves commis contre des civils et des militaires russes », a indiqué le département.
Le 18 avril, la télévision publique russe a diffusé des appels de deux prisonniers, identifiés comme des ressortissants Britanniques, demandant au Premier ministre Boris Johnson de négocier leur libération.
Selon les médias russes, les deux hommes ont été capturés après avoir combattu côté ukrainien à Marioupol. Ils appartiendraient à une unité qui s’est rendue la semaine dernière aux forces russes.
Il y a quelques jours, la Russie a inscrit le Premier ministre britannique Boris Johnson, la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace et d’autres ministres sur la liste des personnes interdites d’entrée sur le territoire russe. Sachant que Londres a imposé des sanctions à plus de 1 000 personnes et entreprises russes ou biélorusses.
La Grande-Bretagne a fourni à l’Ukraine un grand nombre d’armes depuis le début de l’opération militaire russe dans le pays le 24 février dernier. En mars, le régulateur britannique des médias Ofcom a également annulé la licence de la chaîne de télévision soutenue par la Russie RT pour diffuser au Royaume-Uni avec effet immédiat.
Source: Médias