Dans un briefing ce 29 avril, le ministère russe de la Défense a fait état de la destruction des ateliers d’une entreprise spatiale située à Kiev.
«Les forces russes ont détruit avec des armes de haute précision de longue portée les installations de production de l’entreprise spatiale Artem dans la ville de Kiev», précise le communiqué.
Selon les déclarations du maire de Kiev Vitaly Klitschko sur Telegram, cette frappe, réalisée alors que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se trouvait dans la capitale ukrainienne, aurait fait un mort et quatre blessés.
Il avait fait état plus tôt de «deux frappes» sur «les étages inférieurs d’un immeuble résidentiel». Le bilan n’a pas été confirmé par la Défense russe, qui souligne régulièrement que Moscou vise exclusivement les infrastructures militaires et non les zones civiles.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a pour sa part affirmé selon l’AFP que «cinq missiles» s’étaient abattus sur la capitale, a commenté dans une vidéo : «Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales, sur les efforts des dirigeants russes pour humilier l’ONU et tout ce que l’organisation représente.»
De son côté, Saviano Abreu, porte-parole des Nations unies, avait fait savoir qu’Antonio Guterres était «en sécurité», bien que «choqué», tout en reconnaissant qu’il se trouvait en «zone de guerre».
Dans son briefing, la Défense russe a également précisé avoir détruit avec des missiles de haute précision «trois centrales électriques situées près de nœuds ferroviaires», notamment à Fastov dans la région de Kiev. «Un lanceur de missiles et une unité de combat assigné au système ukrainien de missiles Totchka-U, à l’aide duquel une frappe a été opérée hier contre des zones résidentielles dans la ville de Kherson, ont été identifiés et détruits près du village de Gorokhovskoïe dans la région de Nikolaïev», peut-on encore lire dans le communiqué du ministère.
Cette frappe sur la capitale ukrainienne est le premier bombardement à Kiev depuis mi-avril. A l’époque, la Défense russe avait annoncé qu’elle répondrait aux frappes ukrainiennes menées sur le territoire russe, à proximité de la frontière, par des attaques ciblant des infrastructures militaires dans la capitale.
Source: RT