Le département d’État américain a annoncé, dans un communiqué, l’inclusion d’hommes d’affaires libanais et de 8 entreprises opérant au Liban et en Irak dans la liste des sanctions, pour avoir prétendument financé le Hezbollah.
Le Trésor américain a inclus l’homme d’affaires libanais Ahmed Jalal Reda Abdullah, en plus de cinq de ses partenaires, et huit de ses sociétés au Liban et en Irak, dans la liste des sanctions, selon prétexte « de financer le Hezbollah libanais », que Washington qualifie de « terroriste ».
Le département d’État américain a déclaré, dans un communiqué, que « le Hezbollah continue d’exploiter le secteur privé et l’activité commerciale afin de financer ses activités illégales et déstabilisatrices ».
« Les États-Unis sont déterminés à protéger le système financier international des violations du Hezbollah et à soutenir les entreprises légitimes au Liban, en Irak et dans le grand Moyen-Orient », a ajouté le communiqué.
« Grâce à des mesures telles que celles mises en œuvre aujourd’hui, nous continuons à tenir le Hezbollah responsable de son exploitation des affaires pour financer ses activités et de ses efforts pour déstabiliser le Liban et la région dans son ensemble », poursuit le communiqué.
Le 18 janvier, le Trésor américain a annoncé, dans un communiqué, imposer des sanctions à 3 individus et à une filiale, en raison de leur association avec le Hezbollah.
Le 23 octobre 2021, le Trésor américain a annoncé l’imposition de sanctions à « deux responsables du Hezbollah », Nabil Qaouk et Hassan al-Baghdadi, et a déclaré que c’était « afin de maintenir la pression sur le parti et d’entraver sa capacité à fonctionner ». dans le système financier. »
Il avait auparavant inclus les deux anciens ministres libanais, Ali Hassan Khalil et Youssef Fenianos, sur la « liste du terrorisme », en raison de « leur soutien au Hezbollah et de leur implication dans la corruption », comme elle l’a dit. Des sanctions ont également été imposées au chef du Courant patriotique libre, le représentant Gibran Bassil, en plus des sanctions contre le député libanais Jamil al-Sayed et deux hommes d’affaires libanais.
Source: Traduit d'AlMayadeen