Le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré, le lundi 23 mai, que le meurtre d’un officier des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de l’Iran, serait « vengé », au lendemain du martyre du militaire à Téhéran.
« Je ne doute pas que le sang de ce grand martyr sera vengé », a dit M. Raïssi à la télévision d’Etat.
Le colonel Sayyad Khodaï a été tué dimanche par balle par deux motards dans l’est de la capitale, selon des sources officielles.
Ce militaire est la figure la plus importante dont le meurtre en Iran a été annoncé par Téhéran depuis celui du physicien nucléaire Mohsen Fakhrizadeh. Il avait été assassiné en novembre 2020 près de la capitale dans une attaque contre son convoi imputée à ‘Israël’.
« Il ne fait aucun doute que la main de l’arrogance mondiale peut être vue dans ce crime », a dit M. Raïssi, expression faisait référence aux Etats-Unis et à leurs alliés.
« J’insiste sur la poursuite sérieuse [du meurtrier] par des responsables de la sécurité », a ajouté M. Raïssi, qui doit s’envoler à Oman dans le Golfe pour une visite officielle à l’invitation du sultan Haitham.
Selon la télévision, la « cérémonie d’adieu » au colonel aura lieu à 17H00 (12H30 GMT) à Téhéran.
Les Gardiens ont présenté Sayyad Khodaï comme un « défenseur du sanctuaire » et dénoncé un « acte terroriste ».
« Ceux qui ont perdu sur le champ [de bataille] face aux défenseurs du sanctuaire manifestent ainsi leur désespoir », a indiqué M. Raïssi, en référence aux conseillers militaires iraniens présents en Syrie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme takfiriste et israélien.
Selon la télévision iranienne, le colonel était « connu » en Syrie.