L’ONU a révélé que toutes les informations et données en sa possession indiquent que les balles qui ont tué la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh ont été tirées du côté israélien.
Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU à Genève, a déclaré : « Toutes les informations que nous avons recueillies, y compris les informations officielles des forces israéliennes et du procureur général palestinien, concordent avec la conclusion selon laquelle les balles qui ont tué Abu Akleh et blessé son collègue Ali Al-Samoudi provenaient des forces israéliennes et non de tirs aveugles de Palestiniens, d’après ce que les autorités israéliennes avaient initialement affirmé ».
« Selon notre méthodologie mondiale de surveillance des droits de l’homme, notre bureau a examiné des photos, des vidéos et des documents-audios, s’est rendu sur les lieux, a consulté des experts, a examiné les communications officielles et interrogé des témoins, et par conséquent, les journalistes qui étaient sur les lieux sont entrés lentement, afin de rendre leur présence visible aux forces israéliennes qui se s’étaient déployées dans la rue. Il n’y a eu aucun avertissement de la part des forces israéliennes et il n’y a pas eu de tirs à ce moment-là et à cet endroit », ajoute le rapport.
Le 26 mai, le procureur public palestinien Akram al-Khatib a déclaré qu' »un soldat israélien a tiré et touché Shireen Abu Akleh après avoir tiré des balles consécutives », indiquant que « la cause de sa mort était une lésion cérébrale provoquée par un projectile de feu. »
Après avoir remis les résultats de l’enquête au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le procureur public palestinien a révélé que « le projectile qui a touché Abu Akleh était de type perforant ». Sachant que la correspondante d’al-Jazeera portait un gilet et un casque pare-balles lors de son assassinat qui a eu lieu alors qu’elle couvrait les évènements de Jénine en Cisjordanie occupée.
Source: Médias