La censure de l’armée israélienne a autorisé la publication d’une information sur une incursion maritime inédite du Hezbollah datant depuis 2016.
Selon un article publié par Walla News, une unité d’élite des moyens navals du Hezbollah a traversé la frontière libano-palestinienne à Naqoura, et ses plongeurs sont descendus dans les eaux occupées par ‘Israël’.
Les plongeurs ont été chargés de tester la technologie des capteurs sous-marins d’Israël, en surveillant le temps de réponse de la marine israélienne entre l’identification des éléments étrangers et leur traitement.
Le résultat a été que la marine israélienne n’a pas réussi à contrer l’incursion à temps.
Un autre incident maritime a eu lieu plus tard cette année-là, lorsque l’armée israélienne a signalé que le Hezbollah avait pris le contrôle d’une bouée placée sur la ligne 1, fixée par ‘Israël’ comme « sa frontière maritime avec le Liban ».
Le Liban considère les bouées placées pour baliser que la ligne 1 est illégale, et constitue une violation à sa souveraineté, dans les eaux territoriales libanaises.
La ligne 1 n’a jamais été reconnue par le Liban comme délimitant sa frontière maritime avec la Palestine occupée. Elle avait été tracée du temps du gouvernement de Fouad Siniora en 2007, mais n’a jamais été ratifiée par le Parlement libanais. Depuis, il y a eu deux tracés des frontières maritimes : la ligne 23 et la ligne 29. Cette dernière est défendue par l’armée libanaise et donne 1400 kilomètres carrés de plus au Liban par rapport à la 23.
« Le Hezbollah a une variété de capacités qui lui permettent d’atteindre les côtes d’Israël. Nous estimons très probablement qu’ils ont de petits sous-marins de fabrication iranienne pour le transport des combattants. Ils sont formés à l’utilisation d’équipements de plongée avancés et [ont la capacité] de mener des raids et de saisir des cibles navales, d’utiliser des engins explosifs et de poser des mines », a déclaré le chef du département de recherche du groupe de réflexion israélien Alma.
Selon Walla News, le Hezbollah a acquis la capacité de frapper des cibles statiques, fixes et mobiles en mer. Cette capacité peut atteindre les navires qu’Israël a installés dans les champs prospectifs de Karish et Qana, situés sur la ligne 29, sur lesquels le contencieux s’est exacerbé ces temps-ci, depuis qu’une plateforme de forage de gaz Energean a pris place en préparation à l’opération d’extraction de gaz.
Le méda israélien précise que le Hezbollah exploite officiellement aujourd’hui la variante iranienne du missile antinavire chinois C-802, ainsi que les missiles russes de croisière antinavires supersoniques P-800 Oniks (Yakhont), grâce aux stocks de l’armée syrienne.
Source: avec The Cradle