« Le soldat moyen du Hezbollah est plus expérimenté et formé que le soldat israélien moyen » a déclaré Eyal Pinko , le professeur israélien du département de recherche politique de l’université Bar Ilan et expert en stratégie et renseignement militaires pour le journal israélien The Jerusalem Post.
Selon lui « le Hezbollah est une armée très organisée. Israël ne peut pas se permettre une guerre avec lui, car les pertes seront énormes ».
Ces déclarations interviennent que lendemain du discours du secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah dans lequel il a menacé l’entité sioniste de guerre si elle entame l’extraction du gaz du gisement Karish située sur la ligne 29 de démarcation des frontières maritimes avec la Palestine occupée. Cette ligne est réclamée par le Liban dans les négociations indirectes menée sur cette délimitation entre les deux gouvernements israéliens et libanais, sous le parrainage des Etats-Unis et de l’ONU.
Pinko a poursuivi : « La puissance de feu du Hezbollah est très importante, et on ne sait pas du tout si Israël sera capable d’y faire face», soulignant que « la force militaire du Hezbollah a augmenté depuis 2006. En plus de l’arsenal de roquettes et de missiles, l’on pense que l’organisation a plus de 100 véhicules aériens sans pilote ».
Dans son discours, Sayed Hassan Nasrallah, a répondu à la menace du ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, de marcher sur Beyrouth, Saida et Tyr, comme en 1982. Il a souligné que « tous les Israéliens comprennent que les propos sur l’entrée au Liban sont vides de sens. »
Il a conseillé à Gantz de « passer en revue l’expérience de la guerre de juillet, dans ses derniers jours, lorsqu’ils ont pris la décision d’entrer à Bint Jbeil. »
Il a ajouté : » ils n’ont pas osé avancer en direction de Gaza, qui est assiégée, qui souffre de conditions difficiles, alors comment peuvent-ils menacer d’atteindre Saida et Beyrouth ? »
Source: Médias