Le Fonds monétaire international a mis en garde contre que l’arrêt de l’approvisionnement en gaz russe conduira certains pays européens à faire face à une pénurie de consommation de gaz pouvant atteindre 40 %.
Le FMI a souligné que certains pays d’Europe centrale et orientale pourraient voir leur production économique chuter de 6 % si la Russie réduisait l’approvisionnement en gaz.
Lundi, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie, Fatih Birol, a averti que les efforts de l’Europe pour diversifier ses sources d’approvisionnement « ne suffiraient pas à passer l’hiver sans gaz russe », et a appelé à un effort immédiat pour « réduire la demande ».
L’Europe attend l’achèvement des travaux de maintenance de « Nord Stream 1 » pour voir si la Russie recommencera à y pomper du gaz.
L’Europe cherche à augmenter ses importations de gaz naturel liquéfié, et à adopter ce matériau comme alternative au gaz russe, mais elle dispose d’un nombre limité de stations capables de recevoir des chargements et ravitaillements de pétroliers.
Alors que l’Union européenne n’a pas imposé de sanctions sur le gaz naturel russe, sur fond d’opération militaire russe en Ukraine, le bloc a cherché à réduire ses importations en provenance de celle-ci pour réduire sa dépendance vis-à-vis de Moscou.
Les pays européens demandent actuellement à Moscou de reprendre le pompage du gaz via les gazoducs Nord Stream 1, à partir de jeudi prochain, après l’achèvement des travaux de maintenance de la turbine.
Source: Traduit d'AlMayadeen